Dans Arles où sont les Aliscans
Quand l’ombre est rouge sous les roses
Et clair le temps
Prends garde à la douceur des choses
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton cœur trop lourd
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c’est d’amour
Au bord des tombes
Ah, Putain ! Être capable d'écrire la moitié du dixième de qu’il a écrit l’Paul-Jean. « Prends garde à la douceur des choses », rien qu'pour avoir inventé ça tout seul, moi, j’aurais été prêt à céder ma place en paradis (j’men fous, j’irai pas d’toutes les manières)
Toute la différence entre un écrivaillon de troisième zone et un grand d’la poèsie
Chapeau bas l’artissse ! Et t’as bien raison d’être parti. Ces cons, i s’rait cap de t’foutre une danse pour excès de douceur !!!
Allez, salut, Paul-Jean, regrette pas, va !!! D’toutes les façons, y’a plus d’Aliscans, y’a tout plein d’vilains nuages au dessus d’nos têtes et les putains d’colombes, elles sont accro à l'agrippe à viaire
5 commentaires:
Et quel humour!!
A Londres je connus Bella,
Princesse moins lointaine
Que son mari le capitaine
Qui n'était jamais là.
Eh, bé, Thilde! C'est bien de connaître son Toulet sur le bout des doigts.
T'as le temps d'en lire deux ou trois lignes entre 2 stations? ;=))
Oui mais alors vite fait, hein, parce que j'ai un travail, moi Môssieur!! (hu hu)
Paul-Jean est plein de surprises et le secret du lyrisme contracté et grinçant se cache dans cette existence aventureuse et cette "vie en morceaux".
Paul-Jean a trouvé un joyeux biographe : Frédéric Martinez - Prends garde à la douceur des choses - Paul-Jean Toulet, une vie en morceaux
eh oui! Mani, un bien curieux personnage que je me lasse pas de relire et que j'aime beaucoup
Claude
Enregistrer un commentaire