10.2.06

Histoire de famille



Ben, si! C'est moi.

Me dites pas que vous ne m'aviez pas reconnu, j'ai pas tellement changé pourtant!!







CHRONIQUE DES TEMPS ANCIENS

Un peu de mélancolie me saisit ce soir, ma violoniste préférée n'a toujours pas fait le signe tant attendu.

J'ai pourtant cet après-midi, sous un soleil froid, arpenté le chemin bien connu de la place Faidherbe jusqu'à Bastille en me perdant dans les petites rues perpendiculaires entre rue de Lappe et celle de la Roquette.
Rien, pas le moindre son de violon à l'horizon mais je sais bien que je le réentendrai un jour...
Mais ma mélancolie puise ses causes à d'autres sources, dans d'autres blogs que j'aime bien, celui ci ou encore celui là /

D’autres aussi bien sûr et où on s'est sont mis à aborder les histoires de famille.

Sujet redoutable s’il en est et qui sait faire remonter à la surface des souvenirs que l’on croyait définitivement et à jamais rayés de la mémoire mais qui sont là, présents et attentifs et prêts à s’inviter aux moments les plus inopportuns.

Les souvenirs de l’enfance, ces si fidèles compagnons de nos années qui passent, ces cicatrices jamais complètement refermées, ces douleurs si familières mais qu’on ne peut jamais apprivoiser et qui se moquent bien des sourires affichés et des airs qu’on se donne à prétendre les dompter

LE MONSIEUR

Il arrivait sans prévenir
Avec des mots
Faits pour punir
Des mots si gros
Qu’on avait
Pas le droit
Même de les penser
A l’école de l’endroit

Le monsieur arrivait
Avec dans ses yeux
D’étranges reflets
Pour mieux
Terroriser
L’enfant égaré
Dans les tourments
Des routes
Et les déroutes
Des grands.

Le monsieur arrivait
Et l’enfant courait
Jusqu'au bout
De la lande
Où alors, il devenait
Tout d'un coup
Prince de Hollande
Aviateur
Sans peur
Aux commandes
D’un avion
Seul au volant
D’un camion
Grand.

Le monsieur arrivait
Et l’enfant courait
A se vider le cœur
Jusqu’à plus d’heure
Il fuyait
Sans regarder
En arrière
Pour refuser
L’odeur de bière
Ou celle de vin
De ces parfums
Qui entraient
Avec le monsieur
Qui arrivait
Comme un démon
Dans la maison
De la grand-mère
Cet homme à la mine altiere
Qu'il ne connaissait pas
A qui pourtant il devait dire papa!

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu peux faire un tracback vers le blog de Traou qui a lancé cette idée des photos.

Anonyme a dit…

Tu avais quel âge sur cette photo ?

J'aime beaucoup, surtout ton petit bonnet blanc ;-)
Ne serait ce pas un croissant dans tes mains ? Gourmand clem ?

en tout cas tu es mimi tout plein, et souriant.

claude a dit…

Je pense avoir 4 ou 5 ans.
En tous les cas, j'avais pas pensé au croissant.
Et si c'était un nounours en forme de croissant, hein?
Enfin, quoique ce soit, doit y avoir presription, non? ;-)

Anonyme a dit…

Ah oui, il faut fraire un trackback chez moi si tu veux être dans l'album !

claude a dit…

j'voudrais bien mais j'peux pas ou j'sais pas
J'ai essayé avec le lien trackback trouvé sur ton blog mais sans succés

Anonyme a dit…

J'ai pris la photo ici. L'album "couettes et houpettes" est en ligne, mais il me manque le saint du jour de ta naissance !

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