1.8.17

Chabadabada Chabadabada etc.




Un homme, une femme…

50 ans. C’est l’anniversaire d’un homme et une femme. Je croyais l’avoir vu lors de sa sortie. Il faut croire que je n’en ai gardé aucun  souvenir mais, plus probablement,  ma mémoire m’a joué un tour car, quand je l’ai regardé sur internet, j’ai en fait découvert ce film.

1966. J’ai 26 ans, Je suis élève officier à Salon de Provence. Elle doit avoir un âge approchant du mien. Une rencontre due au hasard. Un homme et une femme. Je me plonge dans ces années là. Comme tout cela est loin et proche aussi.

Sans téléphone portable, sans mails, sans internet, les amours illégitimes étaient bien lourdes à porter dans ces temps là. Pourtant nous sommes restés longtemps plus ou moins en contact. Plutôt moins que plus d’ailleurs  pour être franc. Elle a changé de métier, de domicile. Le seul lien disponible a fini par être l’annuaire téléphonique. De consulter ses pages me rendait absurdement rassuré, singulièrement un peu heureux aussi. Et un jour, dans les années 80, plus rien. J’ai bien tenté de retrouver sa trace. Juste pour savoir mais en vain.

Encore en vie, grand-mère comblée ? Lui arrive-t-elle de penser à ces années là ? Un homme, une femme. Et Nicole Croisille qui chante Chabadabada comme en écho dérisoire et triste de ce qui aurait pu être mais qui ne fût pas.

Claude

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