18.2.06


Le haïku est une forme poétique très codifiée d'origine japonaise, à forte composante symbolique.

C'est un poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses.

Encore appelé Haïkaï (son nom d'origine) ce poème comporte traditionnellement 3 vers formant en tout 17 syllabes: le premier et le troisième vers sont pentasyllabiques et encadrent un vers heptasyllabique (c'est-à-dire 5, 7 puis 5 syllabes)

A titre d'exemple, voici l'un des plus célèbres haïkus japonais écrit par un grand maître, Matsuo Bashô:

Dans le vieil étang
Une grenouille saute
Un ploc dans l'eau

L'original japonais est:

Fu-ru-i-ké-ya
ka-wa-zu-to-bi-ko-mu
mi-zu-no-o-to
(5-7-5, soit 17 syllabes)

Mais ce n'est pas la seule règle que doit respecter un haïku, car il lui faut contenir un kigo, c'est-à-dire une référence à la nature ou un mot clé concernant l'une des quatre saisons.

Bon, comme vous l'avez peut être remarqué, je ne me suis pas foulé jusqu'à maintenant puisque j'ai directement pompé le texte qui précède sur Wikipedia (mille grâces lui soient rendues).

Mais, aujourd'hui, j'ai envie de nous la faire intello.

Vous vous rendez compte: Dire l'évanescence des choses, la fragilité des sentiments, le murmure du temps qui passe. Tout ça avec un minimum de moyens d'expression

Résumer en 3 lignes l'indicible, faire entendre l'inaudible et laisser son âme fouler d'un pas léger le royaume des songes.
Alors, voilà ce que ça donne et vous pouvez vous y essayer vous aussi

(J'ai soigné la déco mais ça m'a fait tirer la langue)


























2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est très intéressant, j'apprends qu'il faut une référence à la nature, ce que j'ignorais...Je vais m'en souvenir !

Anonyme a dit…

J'admire l'essai, mais je suis décidément hermétique à la technique haïku... ;-)

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