Eh, bien, à dire vrai et à franchement parler, vous m’épatâtes.
Je n’imaginais pas que mon petit texte ait pu autant retenir votre bienveillante attention.
Alors, je continue puisque vous me dites bien aimer ce genre de choses et pourquoi je vous croirais pas, hein?
Mais, pas de panique, j’en ai pas des tonnes des comme ça, des rescapés des nettoyages de printemps ou de valises mal fermées au moment de mes nombreux déménagements
Allez savoir pourquoi : y’en a quelque uns comme ça qui sont passés au travers de tout et que j’exhume donc pour votre plus grand plaisir. Enfin, j’espère.
Si ça continue comme ça d’ailleurs, ce n’est plus de poésie dont il va s’agir mais de travaux pratiques d’archéologie appliquée et, avouez qu’avec tous les pbs actuels, j’ai bien du mérite de me livrer à ce genre d’exercice.
C’est bien parce que c’est vous et que je vous aime bien
Finalement j’ai fait tout autre chose mais je me demande toujours si ma véritable vocation n’était pas de conduire des locomotives. Pfff !!!
Mais, en matière de précocité et si vous avez quelques instants à perdre, allez donc lire sur mon blogue dans les archives du mois de décembre, 2 posts qui s’appellent « resouvenir » et « bon d’accord ». En prime, vous y avez l’artiste toujours en pied et revêtu de ses 19 / 20 ans et vous verrez qu’en terme de précocité, je ne fus certes pas super champ’ en personne mais bof ! Nul n’est parfait et chacun fait comme i peut et quand i peut
Celui là, je m'en souviens, je l’avais écrit en fredonnant ce texte d’Aragon « Il n’y a pas d’amours heureux » mis en musique par Brassens. Vous pouvez en faire de même si vous aimez chanter en prenant votre douche juste pour voir si ça colle toujours entre la Zique de Brassens et mes paroles.
Au fait, si ça tentait quelqu’un de le mettre en musique pour de vrai avec des vraies notes et tout et tout, même sur un tempo de rap, je suis preneur.
Avisse aux amateurs!!!
Alors en avant la musique et ça s’appelle « Chanson en l’air ».
L’air de quoi ? A vous d’le dire !!!
CHANSON EN L’AIR
Frissonnant comme rivière entre mes doigts tremblants
Et dans sa chevelure naissait un fleuve ardent
Comme l'onde apaisée s’évacue en roulant
Et ourle d'écume légère chacune de ses crêtes
Qui attrape en ses flancs des promeneurs surpris
Leurs pas les amenaient au pied de leur logis
L’avalanche en tombant leur fait un immense lit
Où la lumière soudain se referme en piège
Éclatait en pléiades comme dans un univers
Que des forces inconnues soumettent à leur mystère
Et qu’une main géante courbe dans une prière
Où l’air, l’eau et le feu soudainement se confondent
Comme des portions de ciel que parcourent les nuages
Leur lenteur était celle du début de l’orage
Quand les arbres frissonnent comme on tourne une page
Et que le temps s’arrête dans un jour qui finit
6 commentaires:
Chauffeur, poète ! et acteur, pas envisagé ?
euh, non! Mais maintenant que tu m'y fais penser, clown peut être, avec un gros nez rouge mais j'ai peur que ça ne soit un peu tard ;-))
Délice à l'état pur ce texte...
Et en faire un livre, hmmmm?
Claude, cette chanson ne manque pas d'R :
Romantisme
Réminiscences
Réalisme
Riche
en émotions...
> Véro: Merci pour les délices. C'est presque du Bruel, alors?
> Mathilde: Si tu veux bien faire mon agent de presse, Mathilde, je t'engage
> Wictoria: Espérons seulement que tous ces R ne fassent pas trop gonfler mon LA ;-))
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