31.3.07

Les confettis





Vous le savez comme moi, n’est-ce pas que beaucoup de nos histoires d’amours se terminent en pluie de confettis ?
Comme sur ces jolies photos que je joins ici
Et ils colorent les trottoirs de nos villes, le gris de nos trottoirs…
Prenez un moment pour les lire, prenez une seconde pour les déchiffrer ces morceaux de papier qui fixèrent pour un moment le meilleur de nos vies...

LES CONFETTIS

Je t’ai chiffonnée
Dans mon poing crispé
Je t’ai déchirée
Dans le petit matin glacé
Et le vent t’a emportée
Serrée dans ses griffées acérées
Et c’était bien joli
Dans ces moments rosis
Ces morceaux de papier
Qui s’envolaient
Dans les lueurs mauves
Et les senteurs fauves
D’un matin de février
Ce matin où tu m’as laissé
Où tu m’as lassé
Où tu m’as blessé
Et ton image
Si sage
S’en est allée
Éparpillée
En milliers
De confettis
Jolis
Au vent mutin
Au vent câlin
Qui a rétracté
Ses griffes d’acier
Pour mieux t‘emporter
Dans le petit matin glacé

Claude


6 commentaires:

Anonyme a dit…

tu vois, moi je ne peux pas associer les confettis à des choses violentes, j'y arrive pas. c'est tout léger, ça s'envole au vent...
ça sonne pas avec crispé, déchiré, lacérée, brisé....
voilà :)

claude a dit…

hey there, Lou from the hills in person!!!
Long time no see!!!
Dis moi voir, Lou, jamais tu as déchiré la photo d'un amour de ta vie que tu as ensuite éparpillée au vent?
Moi, ça m'est arrivé mais c'était y'a si longtemps que mon "crime" doit être maintenant prescrit :-))

Anonyme a dit…

si tu pouvais m'enlever ce com du d'ssus bourré de fautes daurtografe, ça m'éviterait la zonteu de ma vie. euh.

hein dis ? promis ?

:)))

claude a dit…

t'as vu, sitôt dit, sitôt fait, le com' fautif est parti dans le grand cimetierre des com' pleins de fautes mais y'a franchement pas de quoi en rougir de honte, tout le monde en fait et moi le premier
En Bretagne, je ne suis pas ermite, j'ai l'air mite mais comme ta door is always open je reviendrai te voir pour te faire de gros bisous

Claude

Unknown a dit…

aahh...c'est mieux. it's me, from the hill...
je disais donc que non, je ne crois pas avoir déchiré une photo de ma vie. et je disais aussi que peut être que j'aurais dû le faire. apprendre à déchirer, c'est surement apprendre à voir devant, et un peu à oublier. je sais pas trop faire ça. suis une gardeuse :)
des zibs.

et je disais aussi que nonmého, c'est pas moi qui suis partie m'ermiter dans la bretagne profonde ou je me demande bien ce que toi, qui n'aime que la ville, peut bien faire de ses journées. pour moi ça serait un paradis :)
lou

claude a dit…

tu veux savoir Lou? quand je suis en ville, je rêve de champs et de verdure profonde et dans ma campagne, j'arpente les longues avenues de l'est parisien.
Pffft, jamais content çui là!!!
Bisous

Claude

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