qu'en moi
la nuit
patiemment
m'invente
voici pour vous
ces phrases
qui
continument
me hantent
FANTASME
Du bout
D’un doigt patient
Je sens
Les vibrations
D’un sexe
Qui s’éveille
Un ventre blanc
Soudain
Devient plaine à frissons
Je deviens conducteur
De chevaux au galop
Je suis la vigie
Debout en sa carène
Et j’attends dans ses cris
La trace d’un sanglot
Claude
5 commentaires:
Flash info spécial météo,
l'avis de tempête de phéromones prévu pour lundi en Bretagne semble avoir devançé tous nos pronostics. les âmes les plus fragiles sont priées de ne pas se protéger, l'abus de sensations étant même sauvagement conseillé.
bon dimanche, Claude :)
Lou
Faut pas oublier son parapluie quand même.
Sortez couverts comme on dit maintenant ;-))
On dirait que tu as des nuits extrêmement inspiratrices ;))
Je te souhaite de les aboutir, tes fantasmes. Même si ensuite il faut s'en refabriquer de nouveaux. C'est tellement triste, une vie sans fantasme. Et sans amour aussi d'ailleurs.
Quand j'ai eu 13 ans ou quelque chose comme ça, ces pensées là se traduisaient par des pollutions nocturnes (faut vraiment être con pour inventer une expression de cet acabit) Maintenant je ne pollue plus que l'écran de mon ordinateur sur fond d'écran de mes nuits blanches ce qui est moins rigolo. C'est grave, docteur?
Je te fais de gros bisous, Véro
Claude
Si j'étais docteur je ne serais pas dans la situation de merde où je marasme depuis tant d'années...
Mais la non docteur que je suis dit que ce n'est pas grave. C'est fait pour ça, un écran d'ordinateur. Les nuits blanches aussi d'ailleurs. A être pourris par les déjections des espoirs perdus de notre pitoyable existence. C'est pour ça que je n'ai plus ni fantasmes ni espoirs.
Et si tu te demandes si ce n'est pas la pêche en ce moment la réponse est oui, exactement :)
Des bisous
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