C'est ce que je tente de dire ici.
Qu'il me soit beaucoup pardonné si toutefois c'est encore possible...
DEPARTS
Quand on laisse ce que l'on aime
Vouloir en finir avec un visage
Le remplacer par tous ces paysages
Faits de forêts, de montagnes, de collines
D'horizons vibrants ou de rivières opalines
On n’en est jamais complètement guéri
De ces départs dans les matins rosis
Par des soleils toujours renaissants
Quand le sentier vous est accueillant
Et tend ses bras vers un autre monde
A prendre sans perdre une seconde
Pour contempler ce que l'on quitte
Pour répondre sans tarder à une invite
Dans l'impatience de fouler la route
Dans l'odeur des défaites et la honte des déroutes
Pour vouloir sans tarder aller sur les chemins
Sans l'aumône d'un regard ou sans lever la main
Toujours en soif d'une même quête
Partir sans payer toutes ses dettes
Partir sans avoir à dire je t'aime
Partir à l'heure du café crème
A la cloche de bois ou dès potron- minet
Sans se retourner, presque sans regret
Mais de tous ces matins bleus ou blêmes
On ne s'en sort jamais vraiment indemne.
Paris
4 commentaires:
Ces départs laissent une empreinte...dans le sablier du temps ! et quelle empreinte Cher Claude, quelle enpreinte : la trace des mots de la plus jolie façon qu'il soit...la trace d'un poème...
C'est tràs joliment vu cette empreinte dans ce sablier du temps tout remplis de ces grains qui coulent si vite emportés dans le fleuve des souvenirs
Bisous, Wictoria
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