24.5.06

Univers

Chose promise, chose due, j’avais promis de mettre en ligne « Univers », c’est comme ça que j’avais intitulé le petit texte qui suit ces lignes.

Vous l’aurez remarqué comme moi, n’est-ce pas que ce mot prend un S même utilisé au singulier?

Et c’est vrai que c’est un concept bien singulier cet univers.

Et est-ce vraiment une coïncidence ce singulier/pluriel comme si on voulait laisser la porte ouverte à de bien troublantes hypothèses?

Nous en connaissons beaucoup sur l’univers visible maintenant surtout depuis le lancement d’Hubble mais connaissons nous TOUT ? Vraiment tout ? Rien n’est moins sûr.

Qui serait assez téméraire pour affirmer que nous connaissons et percevons toutes les forces, toutes les ondes et tous les moyens de communication ? Hubert Reeves

Notation que j’ai trouvée ici: fr

Big Bang, Big Crunch. Ces expressions nous sont familières et si les scientifiques s’accordent à peu près tous sur le Big Bang, les avis restent partagés pour le Big Crunch.

Retour aux origines ou expansion éternelle ?

Et si l’univers que nous voyons n’était qu’un leurre et s’il était qu’une infime partie d’un ensemble infiniment plus grand ?

Et si chaque porte que nous ouvrons était le passage vers d’autres portes ouvrant sur d’autres couloirs balisant des routes ouvertes vers un autre ailleurs qui nous fascine et nous attire?

Et nous, microscopiques moisissures évoluant sur un grain de sable négligeable placé dans un recoin éloigné d’un bras spirale de notre galaxie, nous osons soulever ces vertigineuses questions.

Et si c’était là que résidait notre seule grandeur et notre seule véritable noblesse ?

Et Dieu dans tout ça ? La réponse à la question ainsi posée est de la responsabilité de chacun d’entre nous.


UNIVERS




Mondes étranges et bouillonnants
Qui se tordent et se vrillent
Planètes de fer brûlant
Métaux qui se recroquevillent
Molécules en recherche d’atomes frères
Voguant dans la vacuité interstellaire
Noirs diamants en déshérence
D’astres éteints en errance
En quête des ultimes particules
Accouchées de galaxies-bulles
Étoiles où se piège la lumière
Pour un voyage sans frontière
Matière en gestation
Mondes en création
Soleils en destruction
Nébuleuses en évasion
Tourbillons de poussières galactiques
Maelströms d’éléments exotiques
De matière noire impondérable
Fragments de lunes impensables
Lourde respiration des profonds infinis
Espaces où le temps s’engourdit
Où des structures s’ensommeillent
Quand des étoiles chantent au bord du réveil
Prémices à leurs glorieuses naissances

Dans le cri précurseur à toute délivrance.

Claude

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Claude, je vois que tu t'amuses avec Paintshop (ou consort) pour illustrer tes billets : le rendu est beau, presqu'onirique...

H. Reeves est un grand monsieur qui m'impressionne, tant que je ne saurai quoi lui demander si je l'avais en face de moi et pourtant...j'en ai des questions à poser ;)

claude a dit…

Oui, oui, c'est Paintshop mais ne le dis à personne, on croit que je fais tout ça à la main...

Anonyme a dit…

Je suis certaine qu'Hubert aimerait beaucoup tes mots Claude...

Wictoria, Hubert Reeves est aussi un monsieur désarmant et d'une extraordinaire simplicité, avec qui il est très facile de parler, et je suis sûre que tu lui poserais sans problème toutes tes questions. Il a en plus cette fantastique capacité de mettre une science difficile à la portée de tout le monde.
Bon je m'arrête là sinon je vais faire mon post de cette rencontre chez Claude ! ;-)

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