21.5.06

Vibrations

VIBRATIONS

C'est le reflet éphémére sur le velours de la nuit
Ces sont des nuages et du ciel,
Des nuages qui passent dans le ciel.
Ils sont lents et beaux et lourds.
C’est un arbre dont le feuillage doucement tremble
C’est la branche qui porte la fleur
C’est le pétale qui me griffe la peau,
C’est la caresse douce qui s’agrippe à ma peau
C’est l’odeur suave des matins de printemps
C’est l’ombre légère qui rafraîchit mon front
C’est le son qui vient d’une bouche entrouverte
C’est le chant du batelier qui s’en revient
C’est la rumeur profonde qui peuple les roseaux
C’est la rivière comme une peinture vivante
C’est l’oiseau qui cache le soleil
C’est l’aile qui déchire le ciel

Et venant du plus profond de moi
C’est le précipice et c’est l’avalanche
C’est le flux qui monte
C’est la fleur qui s’ouvre
C’est la source qui cherche son chemin
Et soudaine et brutale
C’est l’irruption irrésistible
De milles parcelles d’or vivant
C’est la montée et l’ascension
Et c’est, vertigineuse, la chute
Vers le grand rien, vers le néant

Et c’est ce qui laissera
Cette vague trace séchée
Collant sur la peau nue
Entre ventre et pyjama
Lors de mon réveil solitaire

Claude

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste, c'est beau...

claude a dit…

Tu crois? Vraiment?
Je te fais de gros bisous, Véro!

Anonyme a dit…

Oui, je crois vraiment ;-)

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