Après un voyage jusqu'aux confins de l'univers et de hautes spéculations philosophiques sur nos propres fins dernières, je vous propose un autre voyage qui ne manque pas d'agréments non plus.
Je vous invite à la cueillette de la fraise sauvage comme certains de nos facétieux ancêtres, de Rabelais jusqu'à La Boétie, aimaient à dénommer ces ébats auxquels, entre eux, se livrent les amoureux de tous les temps.
TURLUTUTU
Chapeau pointu !
Et une turlute
Avant la culbute
Ah! Quelles
Sont belles
Nos comptines
Enfantines
Tous ces rondeaux
Si beaux
Des temps jolis
De la Boétie
Et de ses amis
Qui pouvaient
Trousser
Les belles
Et en même temps
Innocemment
Tourner
Des ritournelles
Et une branlette
Saperlipopette !
Qui, la chose
Doit être dite
Vaut bien mieux
Qu’un pauvre coït
Foireux
Et le déduit
Sacré nom d'un buis !
Quand nos belles
Lors des fêtes charnelles
Savent mettre nos bites
En orbites
Et sont des escabeaux
Pour la bête à deux dos
Qui va au bois
Voir si le loup n'y est pas
Et des marchepieds
Ou des escaliers
Pour voir
Au creux de nos soirs
Si des anges en kyrielles
Vraiment peuplent le ciel
À son septième niveau
Ah! Qu’ils sont beaux
Tous ces rondeaux
Des temps jolis
De la Boétie et de ses amis
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