ah, ben, y s'est réveillé Monsieur Blogger il me permet à nouveau de rajouter des images à mes quelques divagations. Tiens, savez vous que depuis aujourd'hui, les jours augmentent le matin et le soir alors que jusqu'à maintenant seul le soir avait droit à cet honneur. Youpiie!! le printemps n'est plus très loin, les beaux jours sont en perspective.
J'en ai marre de l'hiver, quand j'étais petit, la neige me fascinait et j'imaginais quelle nous engloutissait petit à petit dans cet adoucissement des lignes qui cachait si bien les aspérités de la vie et de son environnement mais maintenant elle m'emmerde et quand elle tombe et que je la regarde avec accablement cacher mes paysages familiers, je ne ressend rien d'autre qu'une grande lassitude et me prend des envies de soleil chaud dans l'haleine chaude et puissante de l'océan baignant ces plages des Açores ou de la transprence du lagon dans le balancement des cocotiers en lisière de la tranquilité du lagon d'Hao, Pacifique
J'AI TROIS GRANDS CHEVAUX
j'ai trois grands chevaux
dedans mon champ
trois beaux chevaux
l'un est alezan
l'autre est bai
et le dernier
tout pommelé
de gris et de blanc mêlé
j'ai trois chevaux grands
qui galopent dans mon champ.
Dans mon étang
j'ai des poissons
tout gris et blancs
qui ressemblent
à des flèches d'argent
quand nous passons là
ensemble
marchant du même pas
et dans mon ciel
parfois bien bas
je m'accroche aux ailes
de tous ces oiseaux
qui nous entraînent
toi et moi
par vallées et coteaux
au dessus des toits
où des nuages traînent.
Dans mon champ
d'un blond ardent
j'ai des moissons
de blés tendres
de l'orge à foison
et du beau bois à fendre
Dans mon champ
j'ai des chevaux
qui s'en vont de l'avant
j'ai des chevaux
des vaches et leurs veaux,
dans mon étang
j'ai le reflet couleur sang
quand le soleil s'embrase
au dessus de l'herbe rase
de ton corps qui me pacifie
avant que d'affronter ma nuit
Claude
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