25.5.06

Tout naît, tout vit, tout meurt...

Tout naît, tout vit, tout meurt

Voilà qui est bien banal me direz vous. Pourtant cette notion est relativement récente car ces mots s’appliquent à tout ce qui existe dans l’univers. Chacun et chaque chose à son rythme bien sûr

Avant (mais avant quoi ?), c’est le règne du rien et dans ce rien, l’univers est contenu et préexiste.

Et puis c’est cette formidable et inimaginable explosion où, en milliardièmes de secondes, puis en fractions de secondes puis en milliards d’années, l’univers visible se structure et se met en place (mais qui a mis le feu à la mèche et pour quelle raison ?)

Et aujourd’hui encore ce « travail continue puisque, à partir de l’œuf primordial, l’univers s’étend et s’étale « créant » ainsi du temps et de l’espace là où RIEN encore n’est.

Mais où « va » l’univers. Nous savons qu’actuellement les galaxies s’éloignent les unes des autres à des vitesses fantastiques.

Le feront elles comme cela indéfiniment ou bien, comme un élastique tend à reprendre sa dimension initiale, reviendront elles à leur point de départ, l’univers alors se contractant aux mesures de l’œuf primordial pour repartir en un autre cycle ?

Troublantes questions aux limites des possibilités de compréhension de notre petit cerveau et de ses insuffisants milliards de neurones.

Mais pour le reste, de l’éphémère avec ses 24 heures de sursis à l’étoile avec ses milliards d’années, tout naît, tout vit, tout meurt.

Savez vous que notre soleil a une réserve de 5 milliards d'années devant lui avant de brûler ses réserves et d’engloutir en même temps le cortége de planètes qui l’accompagnent dans une spectaculaire phase d’expansion pour devenir un cadavre d’étoile dérivant dans le noir absolu de l’espace, peut être en attente d’engloutissement par un trou noir pour rejaillir de l’autre côté recraché par une inimaginable fontaine blanche

Savez vous que certains arbres peuvent vivre des milliers d’années alors que l’éphémère né ce matin sera mort le matin suivant alors qu'en ce qui nous concerne, lentement mais sûrement, nous nous acheminons vers ces 120 ans que déjà nous attribue la bible.

Curieusement d’ailleurs, ce chiffre rejoint celui des plus récentes découvertes scientifiques puisqu’il semble que notre potentiel cellulaire nous accorde généreusement, sauf accident, cette durée de vie.

Où diable donc les rédacteurs des versets de la Genèse ont-ils été puiser cette information ?

Bon! Nous mourrons puisqu’il nous faut en passer par là mais ce qui s’applique à l’échelon individuel s’applique aussi à l’échelon collectif.

En d’autres termes, notre espèce, celle dont nous sommes si fiers, disparaîtra à son tour comme tant d’autres espèces l’ont fait à leur tour.

Vous ne me croyez pas ? Eh, bien, sachez que nous avons coexisté avec d’autres races humaines. Neandertal par exemple.

Vous connaissez bien sûr, au moins de nom.

Eh, bien, ces braves gens étaient des humains comme vous et moi mais d’une espèce différente puisque toute reproduction croisée était probablement impossible.

Nous sommes bien loin de cette idée naïve qui les voyait comme des ancêtres à peine présentables dont nous descendrions.

Tout faux !

Et voilà une autre espèce humaine qui n’est plus comme a disparu une autre espèce (Enfin, là, on est moins sûr) mais ce serait celle dont quelques fragments de squelette viennent d’être découverts dans une île de la Sonde, Flores au joli nom. Créature que les savants ont baptisé du doux nom de Hobbit en raison de sa petitesse (1 mètre au garrot, ces braves petits) mais aussi humains apparemment que vous et moi.

Disparus eux aussi.

Alors, pourquoi ne nous arriverait il pas la même chose à nous les sapiens et si fiers de l’être (pas forcément toujours à juste titre d’ailleurs)

Bon ! Ceci dit, on oublie généralement un échelon intermédiaire. Je veux parler ici des civilisations à défaut d’un autre terme.

Des milliers et probablement bien plus sont apparues, ont vécu et ont disparu conformément à la règle immuable citée plus haut.

Une multitude dont certaines n’a laissé que des traces infimes que des spécialistes s’efforcent, souvent avec beaucoup de difficultés à déchiffrer la signification.

Disparues à tout jamais dans le vent de l’histoire. Comme en Amérique du sud: Olmèques, Toltèques, Aztèques, Incas. Toutes avec une caractéristique, c’est qu’il n’existe pas de fil rouge entre elles. Elles sont nées, ont vécu et ont disparu pour quelque raison que se soit, seules et sans descendance

Ce qui n’est pas le cas sous nos latitudes. On trouve des rapports extraordinaires profonds entre les civilisations des Pyramides (car il y en eu plusieurs) et celle de notre temps, l’ère chrétienne ou ère du poisson comme aussi on peut l’appeler

La civilisation pharaono-judéo-chrétienne qui suit un fil d’Ariane se transmettant fidèlement d’époque en époque ses savoirs et ses traditions

Savez vous par exemple que la prière du Notre Père vient en ligne droite d’un rituel pharaonique et que le culte de Mithra fête la naissance de son dieu salvateur le 25 décembre de chaque année. quelques 2000 ans avant la naissance de ce dieu salvateur que l'on nomme Christ. Extraordinaires coïncidences, non?

Et les exemples sont multiples de l’apport de ces périodes dites antiques, de la Grèce à Rome, à notre époque actuelle.

Et le plus extraordinaires est que tous ces temps d’histoire semblent pouvoir se diviser en périodes de quelques 2000 ans.

2000 ans pour la civilisation du taureau, 2000 ans pour celle du bélier, 2000 ans encore pour celle du poisson qui est la notre et dont l’âge dépasse maintenant ces fatidiques 2000 ans

Nous arrivons donc en fin de vie pour cette civilisation dont nous faisons partie et qui a su, pour la première fois de l’histoire de l’humanité connue se répandre sur l’entière surface du globe

Elle sera suivie par celle du verseau si toutefois Platon se faisant l’écho d’une tradition remontant à la nuit des temps a raison.

En effet, à en croire ce dernier, cette période est supposée être l’âge d’or de l’humanité où l’homme pourra égaler les dieux et qui sera fatalement suivie d’une autre période, début d’un autre cycle pour une plongée dans les âges d’obscurité pour plus tard ré émerger à la lumière et ainsi de suite pour les siècles et les siècles comme nous le disions alors dans nos catéchismes d’antan

Un long fil rouge courant de millénaires en millénaires dont il nous reste à découvrir qui en est l’Ariane et tenter de savoir qui est l’horloger qui remonte les rouages de cette énigmatique horloge à fixer nos destinées collectives, celles qui s’expriment au travers de toutes ces civilisations en cours et à venir.

Et si, à la fin des fins, comme dans l’anneau de Möbius l’univers s’en revenait à ses origines dans ce big bang inversé qu’est le big crunch; alors ne pourrions nous pas dire : Tout naît, tout vit, tout meurt pour un jour renaître, éternellement !!!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai vu une émission très intéressante cet après-midi avec Calvi, sur l'infiniment grand et l'infiniment petit...où les scientifiques cherchent encore comment raccorder les deux dimensions... Vertigineux.

Anonyme a dit…

S'il est vrai que le Verseau sonne l'heure de la récréation (certains écrivent "re-création"), ça nous promet de fameuses bagarres de cartables q:^) !

claude a dit…

Wictoria> Dans mes lectures, j’ai vu un diagramme établi par un physicien dont j’ai oublié le nom (mais je le retrouverai). Il avait étalonné ce diagramme en « masses » de 10¯¹² à 10¹². En d’autres termes, de l’univers et ses composants jusqu’aux ultimes fractions de l’atome décomposé. Et au point milieu de ce diagramme, avec la valeur 1, l’homme, point de jonction entre l’infiniment grand et l’infiniment petit.
Amusement, certes ! Mais avec de bien troublants prolongements…

Saoulfifre> Déjà ton pseudo me fait bien me marrer
Et qui c'est l'instit. qui viendra mettre un peu d'ordre dans tout ce bordel, hein?

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