24.8.06

Tu viendras...




Tu viendras, n’est ce pas me rejoindre sur les rives de ce lac perdu et je saurai le bruit de ton pas à peine froissant l’aiguille tombée du pin.
Tu viendras t’asseoir à mes côtés, tu poseras ta tête sur mon épaule et nous attendrons que les étoiles, juste pour nous, peu à peu, s’illuminent.
Nous ne ferons que rester silencieux! Nous ne serons que silence et seuls les battements de ton cœur sous ma main me passeront en vagues renouvelées leurs mystérieux messages
Tu viendras n’est ce pas? Et nous ne serons alors que regard et nous laisserons nos yeux se remplir de la féerie des crépuscules des courtes nuits d’été.
Tu viendras n’est ce pas? Peut être qu’une météorite signera en fulgurante parabole son agonie dans les haute couches protectrices de notre planète terre.
Tu viendras n’est ce pas? Nous ne serons que nature, nous ne serons qu’immobilité et la chaleur de ta joue se répandra en moi en brûlure légère et j’attendrai que la brise venant de la montagne vienne sécher cette eau salée née soudain dans un coin de mes yeux.

Claude

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Superbe de douceur.

claude a dit…

Ah, ben, c'est sympa ta remarque, merci beaucoup ;-))

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