17.8.06

Le son des didgeridoos



Ombre et lumière, sol y sombre !
Je m’abîme dans le silence des pierres et je m’ébats dans l’activité vibratoire d’une parcelle de jour.
Encore et toujours cette lutte entre les forces de l’obscurité et celles des aurores renouvelées et je sens ces mains qui me tirent et me poussent à égale distance de la verticalité d’une colonne libératrice et de la rotondité d’une planète en devenir
Et je sens ces ondes en cascades insoumises me pénétrer et suivre les lignes de force qui ruissellent dans mes veines et je deviens alors enfant de la Vouivre et je m’abandonne aux résonances informulées qui s’inscrivent dans ces quais où disparaît mon ombre et j’entends dans les lointains le chant profond des didgeridoos où s’exhalent et s’enroulent, profondes et inépuisables, les plaintes et les prières des enfants de la terre.

Claude

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