Monde de couleurs et d'images, monde sans cesse le même mais toujours recommencé et que je vous convie à parcourir en ma compagnie avec le vent pour compagnon à nos semelles
1.5.07
Patchwork song
PATCHWORK SONG
Nous avons probablement tous en nous des scories de souvenirs qui nous encombrent plus ou moins la mémoire.
Nous avons tous comme ça des lambeaux de mots ou de phrases qui reviennent de temps à autres à la surface
Ils se rattachent à des moments de notre existence, tristes ou malheureux, graves ou légers et souvent prennent appui sur des chansons.
Les chansons ! Vous savez, ces drôles de petites choses faites de mots et de notes et qui s’enfouissent en nous pour réapparaitre aux moments les plus inattendus
Les chansons, ces attendrissants et fragiles assemblages dont des parties revivent soudain donnant de bien curieux résultats lorsque qu’on s’amuse à les mettre ensemble pour ce qui pourrait être une autre chanson…
Besa me, besa me mucho
Petit pain et croissants chauds
Tico tico par ci, tico tico par là
Longue guêpières et talons plats
Pendant que ma fille
Tu tires l’aiguille
Et que j’égrène au souffle de l’été
Cet étrange florilège
Qui ne veut pas passer
Au coin de la rue là bas
Au rythme d’une samba
Ou du blues souffreteux
D’un rocker de banlieue
Je regarde ces gens là, Monsieur
Où on n’essuie plus les verres au fond du café
Où on ne subit pas la mer au fond du carré,
Où on espère, Monsieur, ou on croit qu’on espère
Alors que d’autres s’amusent au parterre
Avec de ces soldats sans arme
Qui n’auraient plus de larmes
Qu’on aurait habillé comme des pantins
Pour partir à la mort dans le petit matin
Pour un destin que l’on dirait perdu
Tout ça à grands coups de pied au cul
Mais chez ces gens là, Monsieur, on s’accroche
Les yeux levés au ciel et les mains dans les poches
Et l’on regarde la belle fille de la rue d’en face
Et la fumée du dernier train qui passe
Ainsi va la vie recouverte de chansons
Dans un air de guitare et un pleur d’accordéon.
Claude
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Ombres légères
J'ai récemment évoqué ici deux silhouettes féminines qui ont, plus ou moins brièvement, croisé ma vie à divers ...
-
'Una mancha de color', une touche de couleur en espagnol. Ce n'est pas que je sois hispanophone, pas le moins du m...
-
LE MARCHE D'ALIGRE J’aime le marché d’Aligre, c’est à Paris, dans un recoin du XIIème entre Bastille et gare de Lyon. Bon, je ne...
4 commentaires:
Oui, on a tous en effet des "scories" (j'adore le mot) de souvenirs qui encombrent notre mémoire, et notre coeur.
Mais j'aime cette chanson.
Je t'embrasse, tout plein.
On fait un deal, Véro, j'ai mis les mots, tu mets la musique et quand c'est fini, on va à la SACEM enregistrer notre oeuvre ;-))
Je t'embrasse itou
Claude
Sauf que je suis nulle en composition musicale ;-)
ben, tu peux essayer quand même;-))
Enregistrer un commentaire