Monde de couleurs et d'images, monde sans cesse le même mais toujours recommencé et que je vous convie à parcourir en ma compagnie avec le vent pour compagnon à nos semelles
25.9.07
Bois flottés
Bois flotté. J’aime bien cette expression, elle comporte en elle une part du mystère que toujours la mer recouvre.
J’aime quitter mon village en fin d’après midi et descendre sur la plage quand elle est à marée basse.
J’aime y aller lorsque la lumière est devenue rasante et que l’eau épouse des reflets qui tirent vers les verts, de l’émeraude au vert bouteille, en oubliant les bleus qui faisaient la joie des vacanciers voici encore quelques semaines
Revêtu de mon vieux K-way, j’arpente la grève maintenant déserte à l’exception de bancs de mouettes piaillantes et accompagné du bruit des vagues qui me remplit les oreilles et berce ma solitude
C’est là que je vais à la rencontre des quelques merveilles que la marée a rejetées et abandonnées là à la miséricorde du flux descendant
Les bois flottés, certains sont des bois polis et adoucis au contact des galets, ils ont fait de longs voyages pendant des mois voire des années portés par les flots alors que d’autres viennent peut être de la falaise qui surplombe la plage.
Peu m’importe, ils viennent pour s’échouer sur le rivage en fortunes de mer et je les soulève et je les soupèse avant de les ramener chez moi pour leur donner un semblant d’autre vie
Les bois flottés, je suis personnellement un bois flotté comme beaucoup d’entre nous probablement.
Un bois qui aura voyagé dans des pays improbables, pour des destinations où je m’arrêtais, l’œil las et le souffle coupé, débarquant sur des quais à y laisser son âme dans l’odeur forte et âcre des ports ou dans les silence des arrivées de nuit pour des escales imprévues
Un bois flotté porté au gré des courants mus par je ne sais qui pour je ne sais quelle destination, un bois qui a oublié l’arbre dont il fût issu, laissé là en période de basses eaux dans l’attente de la vague qui s’en viendra le prendre pour poursuivre le voyage interrompu…
Claude
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10 commentaires:
Mais c'est pourtant vrai que tu m'as virée de tes liens. J'avais du mal à y croire mais bon, je suis bien obligée de le constater.
Et uniquement parce que...
Ok, c'est ton choix.
je suis passée. je vais acheter du temps pour repasser mieux. et t'écrire.
des bisous
Lou
Coucou, Loulou from the hills, the blue yonder hills, so blue, so beautiful, so cheerful and so glad to see you back there...
Many kisses
Claude
Mais... tu es parti en vacances, ou bien ?
Ben non, dearest Tippie, moi pas être en vacances...
Quoique...Quoique mon cerveau (ou ce qui m'en tient lieu) bat trop souvent actuellement la campagne me laissant, lippe pendante et lèvre bavante comme un débile profond devant cette calamité qu'on appelle une page blanche
Claude
c'est pas les miens que tu devrais effacer. parce qu'en suivant un fil, on lit tout de ta vie. même ce qu'on a pas envie de savoir.
et sexuellement, ca va mieux ?
delete mon ami. je sais.
Tu sais, Lou, entre rêves, délires et fantasmes, je finis par ne plus savoir moi même très bien où se situe la frontière entre inventions et vie réelle mais nos vies les plus belles ne sont-elles pas celles que nous rêvons, hein, Lou?
?
pardon ?
dis donc, faudrait quand même pas t'en prendre à moi hé ni inverser la situation. moi je suis en colère pour toi.
le reste, j'ai pas compris, mais toi si, surement.
et si ça te plait d'avoir une page de 70 commentaires qui parlent de toi comme si t'étais un monstre, mort de surcroit, tant mieux. j'ai du louper une case moi.
et en dernier lieu, non. la vie, c'est la vie. pas la vie révée.
mais je ne m'en prends pas du tout à toi. Quelle drôle d'idée tu as!
Quant au nombre de commentaires, tu sais bien que c'est le cadet de mes soucis...
Et tu es gentille d'être en colère pour moi, je manque actuellement de trop d'énergie pour prendre une quelconque colère à mon propre compte
Je te fais de grosses bises
Claude
bon claude tu m'inquietes là. je ne te parle pas des commentaires ici chez toi...
bon, efface, demain je t'appelle ou je t'envoie un mail. tu m'inquietes claude.
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