15.9.07

Ne plus sapias quam necesse est, ne obstupescas

Un grand quotidien du soir nous fait savoir que la possibilité maintenant de choisir de dire et de suivre la messe en latin ne soulèverait que peu d’intérêt dans l’opinion publique, y compris parmi ceux qui y vont (à la messe, je veux dire)

Ah, ben merde alors !
Moi qui croyait que c’était un sujet de la plus haute importance propre à remplir à nouveau nos églises si désespérément vides (ou moins remplies qu’avant pour être juste) et voilà que les paroissiens s’en foutent !
C’est vraiment à désespérer de tout que de voir que cette dernière décision papale tombe vraiment à plat !
Ça doit être le mundial de rrrubby (comme on dit dans le Sud-ouest) et la piquette qu’on vient de se prendre qui met le monde cul par-dessus tête
Eh, ben, ça rend tout triste le mécréant que je suis… Et pourtant ce mécréant là ne supporte aucun clergé avec les prêtres, iman et autres gens d'églises qui le composent.
Pas plus qu’il ne supporte les dogmes, catéchismes et autres paraboles et fariboles d'où qu'ils viennent en dépit des récompenses éventuelles à gagner dans un hypothétique autre monde.
Bon, bien sûr, je suis bien d’accord que la perspective d'être accueilli dans l'au-delà par quelques jouvencelles, vierges bien sûr (y’a que là qu’on en trouve encore, semble t-il) ou par des folâtres anges, joueurs éthérés de harpe céleste ait un côté bien tentant mais c’est plus fort que moi, que voulez vous! J‘ai des doutes sur la réalité de ces promesses qui n’engagent que ceux qui veulent bien y croire comme disait l'autre

Eh bien, en dépit de tout ça, vierges, anges et tout le saint-frusquin, tout le monde apparemment s’en fout.
Ça avait pourtant de la gueule le latin, même si ça nous faisait ricaner, moi et mes potes de l’époque, enfants de chœur bien délurés quand on glissait quelques strophes de la chanson du père Dupanloup dans les cantiques à la messe en les latinisant quelque peu mais il faut bien que jeunesse se passe et de toutes les façons, aujourd’hui il doit y avoir probablement prescription, non ?

Pourtant comme le disait si bien Brassens :

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
Le vin du sacré calice
Se change en eau de boudin

Il avait bien raison le père Jojo

Or, voilà qu’ils ont fait un effort ces fichus calotins et tout le monde s’en fout…Quelle ingratitude noire!!

Eh ben, je vais vous dire, moi je serais d’accord et j’espère que vous le serez avec moi pour rendre la messe obligatoire avec, à l’issue, test de connaissance des cantiques et des prières en latin et ceux qui ne les sauraient pas seraient obligé d’assister aux vêpres jusqu’à ce qu’ils soient capables de les réciter par cœur…

Ite missa est, amen

PS : Quel rapport a le titre avec le texte qui suit ? Ben, aucun mais je suis libre de choisir ce que je veux, non ? Et avouez que ça sonne bien !!!
Ah, pour les rares non latinistes qui liront ces lignes, je vous le traduis quand même :

Ne sois pas plus sage qu'il ne faut, de peur d'être stupide


Et comme le disait en son temps la mère Denis : Ah, ben ! C’est ben vrrai ça !!!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

what????

claude a dit…

Bored, dear Ann o'neem, simply bored...

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