Monde de couleurs et d'images, monde sans cesse le même mais toujours recommencé et que je vous convie à parcourir en ma compagnie avec le vent pour compagnon à nos semelles
19.11.06
Le gouffre
Le mouvement défigure les lignes comme les mots peuvent gâcher l'image et je ne voudrais donc pas disserter trop longuement sur cette illustration trouvée lors d'une promenade sur le net
J'aime cette affiche de réclame comme on disait alors, faite pour vanter les charmes de la Corse.
Cela date de l'entre deux guerres, entre la Grande et celle qui, peut être, le fut moins et le dessinateur nous fait partager sa vision du bonheur
Un monde qui a disparu, des silhouettes esquissées ou affirmées d'êtres qui ne sont plus
Un monde contemporain de celui de "Cabaret" que je viens de revoir avec toujours le même émerveillement. Là aussi, tout un monde dansait sur les lèvres du volcan, on voulait oublier un cauchemar avant que de se précipiter dans un autre, une période de brève rémission, une parenthèse entre deux catastrophes
Et cette représentation de femme dans la lumière dorée des "golfes clairs" me touche profondément et avec elle cette peinture d'une époque qui s'en est allée et ne reviendra plus.
Et aujourd’hui encore nous dansons sous la conduite d'un maître de ballet dont les énigmatiques indications semblent nous conduire de plus en plus proche de ce gouffre ouvert à mes espérances éteintes
Claude
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3 commentaires:
Pourquoi ai-je aussi l'impression qu'alors la vie était plus légère? Qu'on chantait plus, qu'on dansait à la moindre occasion, qu'on savait ce qu'être ensemble voulait dire et surtout savourer chaque instant d'existence? A cause des bananes endiablées de Joséphine peut-être? Ou des avions d'Howard Hugues? Peut-être qu'après être sorti d'une guerre on voulait respirer à pleins poumons.
Oui, Ambre, on pense que c'était toujours mieux avant mais cette fois ci, je crains bien que la sagesse des nations comme on dit a bien raison si ce qu'on nous promet arrive...
J'aime aussi beaucoup cette image, elle me rapelle certains livres écrits à cette époque dans la bibliothèque de mes parents, que j'ai dévorés. Il y était question de guerre, d'enfants, d'envies de rire, de mode et d'Hispano Suiza...
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