15.11.06

De ma jeunesse




J'AVAIS LA TRISTESSE

J’avais la tristesse
Légère
Mais la démarche altière
J’avais la tristesse
Entière
Et la détresse
En bandoulière
Quand je passais
En boule
Sur le boulevard
Du temps qui roule
Sur les trottoirs
Perdu dans la foule
J’avais la mélancolie
Comme seule compagnie
Et la tristesse
En brume légère
Mais aussi l'allégresse
Bien cachée derrière
Je les gardais des yeux
Et je les berçais
Toutes les deux
Ces deux voleuses
Du temps passé
Je leur chantais
Comme une berceuse
Pour les endormir
Pour les circonvenir
Et je leur murmurais
Des paroles enjôleuses
À ces deux trompeuses
Voluptueuses
En ces temps là
En ces jolis temps là
J’avais la tristesse
Légère
Mais la démarche altière
J’avais la tristesse
Entière
Et la détresse
En bandoulière

Claude

4 commentaires:

L a dit…

Salut!
je tombe sur ton blog via les avatars d'Orage d'été que j'ai suivi par un hasard inexplicable...
Je me sens des affinités certaines, Bretonne d'abord (29 cependant), mais je vis à Montréal...J'écris de la poésie aussi...
Bref tout ça pour dire que je mets ton site sur mes liens, et que tu peux faire de même, si tu es aussi gentil que tu en as l'air...
bises

claude a dit…

Eh, ben Mandel, je sais que nul n'est parfait (22 ç'aurait été mieux bien sûr) mais je t'ajoute avec plaisir ton blog que j'ai été consulté ce matin sur ma liste de liens amis
A bientôt

Claude

Anonyme a dit…

Claude, je crois que je vais te tricoter une longue écharpe. Tous les poètes ont une écharpe...

claude a dit…

Comme le petit prince alors...
En tous les cas, préviens moi quand elle est prête la fameuse éxharpe ;-)
Je t'embrasse

Claude

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