3.7.06

Les petites culottes


C'est juste pour le fun, hein!!
Mais c'est vrai que c'était bien sympa ces bouts de tissu qu'on voyait flotter gaiment au vent mais de toutes les manières avec cette foutue mode des strings, pfffft!!
Qu'est ce qui reste maintenant à sécher hein?

Mais avec un titre comme ça, c'est sûr, je fais exploser l'audimat...


PARIS DESSOUS

Paris qui sort
De son sommeil
Qui, encore
à moitié dort
Et qui se met en éveil
Paris des portes
Qui nous emportent
Vers Bercy
Le Bois joli
Ou Bicêtre
Et qui à ses fenêtres
Exhibe certaines
Des ses merveilles
Pour notre réveil
Des dessous de reines
Des petites culottes
Qui doucement
Flottent
Au vent innocent
Des petites culottes
De coton blanc
Des bleues ou des noires
A nous faire voir
La vie en or
Et en Technicolor
Les culottes
Des petits matins
Parisiens
Et qui flottent
En joyeux
Petits drapeaux
Des milliers
De tendres appeaux
Joliment familiers

Mais tout ça,
C’est du passé
Tout ça est dépassé
Maintenant, voilà
Tous ces dessous
Se sont dissous
Dans les marécages mous
De nos vies à cent sous
Et les fenêtres se sont privées
A leurs carrées
De tous leurs atours
Ces invites à l’amour
La culotte
Rigolote
Est devenue revêche
Et sèche
Dans de grands instruments
Tout blancs
Nous privant injustement
De ce spectacle
Au goûts de miracle
Entrevu
Dans ces bouts de tissus
Où s’accrochaient nos regards
Au hasard
De la rue

Claude
Paris 20004

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La voilà donc, la fameuse note sur les petites culottes ! ça me fait penser aux villes italiennes, où chaque balcon a son linge en train de sécher...
Sinon, "Paris 20004" ? t'es sûr ?? Mais mon pov' monsieur, y aura pu personne pour nous lire à cette date !! Loll

claude a dit…

Bon, à quelque chose erreur est bonne.
On pourra comme ça ls comtempler "un peu" plus longtemps ces petites culottes ;-))

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