14.10.06

Lignes




Se perdre
Dans les vagues
De l’indifférence
Fouler des rivages
Abandonnés aux houles
De pleurs assumés
Entrer dans l’humide
Douceur
D’un corps de femme
S’abandonner
Aux tremblements
D’une chair
Qui se crispe
Et crie
Sans fin
Dans l’irrésistible chute
De l’ange
Qui assume
Sa déchéance
Entrer dans la mer
Devenir
Ondulation
Devenir
Vague
Comme une forme vague
Et mourir
Dans une frôlement
D’embruns

Claude

3 commentaires:

Wictoriane a dit…

Coucou Claude !

J'avais perdu ton "fil" atom, je croyais que tu ne publiais plus rien en ce moment et puis je te retrouve directement et je vois ton nouveau modèle.
Ainsi tu as migré :)

Ton poème me fait songer à ces dessins cartes postales qui présentent la transformation d'un oiseau en bateau, j'en ai eu toute une collection !

Anonyme a dit…

Ah bon ça fait cet effet-là une femme ? Ben didon...
C'est drôle, je me demande parfois ce que ça fait, d'être un homme dans une femme, mais sans jamais avoir vraiment envie de le savoir finalement... Comment ça je suis pas très claire ? ;-)
Des bisous

Anonyme a dit…

Cher Claude,

non je n'ai pas disparu dans l'espace virtuel et je ne t'oublie pas, mais je n'ai guère la tête à écrire en ce moment. Le concert de Juliette prévu pour le 30.10 à Paris a été annulé et je me doute qu'elle doit avoir quelques problèmes de santé, ce qui occupe beaucoup mes pensées.

Je t'écrirai bientôt plus longuement et t'embrasse
Ambre

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