5.9.06

Retour en Afrique

Vous ne m'en voudrez pas n'est ce pas si je vous entraîne à nouveau à mes côtés ences lieux que la magie habite et où la poussiére des souvenirs s'accrochent encore à la semelle de mes souliers...




Afrique…
Afrique
Fantastique
Qui se déploie
Et qui flamboie
L’homme est oiseau
Dans ses sauts
Compulsifs
Son corps
Se tord
S’agite en longs
Frissons lascifs
D’un bond
Il escalade le ciel
Se yeux s’éveillent
Ses yeux se défont
L’homme est oiseau
Il est prince ou griot



Afrique…
Afrique
Féerique
La piste s’étire
Dans les gris hauts
Du Kilimandjaro
Dans des rires
Tout blancs
Dans des chants
Viscéraux





Afrique de poussière
De couleur sang
Et de mystère
La plaine vibre
Sous le soleil de midi
La savane libre
S’étend à l’infini
Un chant répond
Aux sons profonds
Des balafons
Le grand fleuve scintille
Dans le regard
Hagard
D’une fille
Qui vacille
Et se vrille






Afrique…
Afrique
Magnifique
L’homme est oiseau
Son aile balaye
Comme celle d’une corneille
L’ocre du patio
L’homme est oiseau
Éléphant, Buffalo
Gazelle ou papillon
Panthère ou roi lion
L’Afrique se déploie
L’Afrique flamboie
Sous le soleil
Qui s’émerveille
De ses sauts convulsifs
De ses tremblements lascifs

et avec moi il y eut Kylia
et son regard impénétrable
dans ses voiles couleurs fuchsia
Kylia qui fût ma reine des sables

Claude

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je te remercie pour ce très beau poème et dirais que tes images sont aussi les miennes. C'est à Niamey que j'ai appris à monter à cheval, et je sortais parfois avec Ophir longer les bords du Niger. Je n'avais peur de rien et c'était bien. Aujourd'hui trente ans plus tard je ne suis plus aussi aventureuse, alors je me souviens...

claude a dit…

Ton cheval a un bien joli nom et les rives du Niger valaient le déplacement...

Anonyme a dit…

Graouuuuuuu...
;-)

claude a dit…

Whaourff ????

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