4.9.06

Jamais content

Vous connaissez vous, cette sensation de vide, cette difficulté à trouver ses mots, cette vacuité, ce désir de rien?
Moi, ça m’arrive de temps à autre! Et c’est la cas aujourd’hui et ce depuis déjà quelques jours.
Une plongée du côté du néant sur fond de chute dans un puits sans fond.
Peut être est ce du à un séjour prolongé en province et soudain la ville et son tourbillon de futilité me manque.
J’ai envie de bruit et de silhouettes nombreuses qui se hâtent sur des trottoirs rectilignes
Le silence de la campagne me pèse et m’oppresse, même les oiseaux bigarrés, ces mendiants éhontés qui viennent nombreux et bruyamment réclamer leur portion de miettes du déjeuner du matin, m’ennuient.
Dans quelques jours, Je serai de retour dans la capitale
J’irai rapidement boire un café chez mon copain, le traiteur du bas de mon immeuble et je sais que, réciproquement, on se dira qu’on serait nettement mieux là-bas, très loin, là où on a ses racines.
Et je sais que je finirai peu à peu par croire à mes mensonges et lui aux siens et souvent pour mes repas du midi je sais que je choisirai des salades bien fraîches, parfumées aux produits du terroir comme il sait si bien les faire pour que, l’espace d’un instant, je puisse oublier Paris et son atmosphère délétère.

Claude

3 commentaires:

Anonyme a dit…

A avoir vécu dans tant de lieux différents et ne m'être jamais posée nulle part je semble avoir toujours une jambe en l'air comme le répète ma mère. Des racines dispersées entre Corse et Bretagne, mais c'est à Paris que j'aimerais rester, même si là parfois j'ai un immense désir de bord de mer qui me rend impatiente.

Anonyme a dit…

J'ai habité Niamey, Casablanca, Marrakech, Londres, Liverpool, Nantes, Toulon et Paris. Ballade-toi sur mon blog, certaines de ces villes y ont une place. Je n'ai passé qu'un mois à Berlin mais j'y retourne parfois puisque pour l'heure je vis en Allemagne. Berlin a tellement changé! Maintenant je m'y promène Unter den Linden et passe sous la Porte Brandenbourg, qui aurait cru cela possible en 1983? Beaucoup de souvenirs, et parmi tout ça dans ma tête et dans mon coeur Juliette dont j'ai bel et bien fait la connaissance. Je crois que quelque part je suis vernie...

Anonyme a dit…

J'ai dû faire réinitialiser ma barre de navigation et depuis le lien vers mon mail ne fonctionne plus. Mon adresse: mariver@versanet.de
A Niamey je n'habitais pas loin de l'hôpital militaire et nous partions souvent pour la réserve de la Tapoa écouter rugir les lions. C'est là aussi que j'ai appris à jouer du balafon et à danser pieds nus avec des enfants Haoussas, j'avais quinze ans. A Agadès nous avons partagé quelquefois le thé à la menthe avec les Touaregs et tout cela me semblait naturel. Ce n'est que bien plus tard que j'ai réalisé cette chance fabuleuse que j'avais eue de voyager autant, et comme curiosité et fascination pour le différent m'avaient enrichie.

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