8.6.06

Vu de ma fenêtre

Enfin, c'est vu de mon balcon pour être précis.

Et pour paraphraser la chanson de Dutronc: -Il est cinq heures, Paris s'éveille- Là, c'est: Il est dix heures, Paris presque s'endort





C'est beau, non, ces bâtiments sur fond d'ombre future avec tout au loin, suspendue entre ciel et terre, la tour Eiffel?

Les habillages nocturnes des plus emblématiques images parisiennes ne sont pas encore allumés et seules de délicates touches de rose et de mauve viennent doucement caresser l'horizon avant que les ténèbres ne l'avalent

Un moment fait pour simplement regarder et laisser les rumeurs de la ville poursuivre leurs mystérieux conciliabules et nous pénétrer de confidences partagées



Un fugitif moment de cette magie particulière des longs crépuscules d'été qui s'étalent entre ombre qui vient et jour qui nous quitte...
Un soir parmi d'autres où les yeux se noient dans la tiéde douceur d'une symphonie pastel
Un soir parmi d'autres pour mesurer le regret du temps qui doucement passe et s'efface...




Claude

4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai toujours beaucoup aimé les lumières de fin de journée. Au coeur du Sahara c'était mes préférées...
(... Diantre, aurais-je fait des vers ?? :) )

claude a dit…

Eh, ben, tu vois, c'est fastoche d'écrire en vers. T'as commencé, t'as plus qu'à continuer;-))

Anonyme a dit…

Moui, le problème est que ça ne marche que quand je ne le fais pas exprès ! :))

Anonyme a dit…

Beautiful, as always, Claude

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