DANS LE CREUX D’UNE PIERRE
Sous la feuille de lierre
Doucement, tu as baigné
L’ovale
De ton visage
Aimé
Comme un beau paysage
S’offre à la fraîcheur pale
D’une averse de bulles
Semée de libellules
Qui s’en viennent humecter
La lande parcheminée
Tout rempli de rosée
Tu as laissé
S’y reposer tes mains
Pour y faire le dessin
De nos amours lointains
Par le temps emportés
Dans la coupe creusée
Au fil des années
Par la goutte rebelle
Tu as laissé s'y inscrire
Et y traîner
Ton sourire
Avec une vague ritournelle
Que j’aime à fredonner
Sous la feuille de lierre
Doucement, tu as baigné
L’ovale
De ton visage
Aimé
Comme un beau paysage
S’offre à la fraîcheur pale
D’un doux crépuscule
Quand du jour
Lent et gourd
L'ultime lueur bascule
Paris 2005
4 commentaires:
J'aime beaucoup ce poème. Par contre, la 1ère photo, en fait de pierres moi je vois une momie allongée sur le côté...
(oui oui, j'ai déjà un psy ;)) )
Pas besoin de psy de toutes les manières, Véro
Cette photo s'appelle en effet "la femme de pierre".
Peut être mon amoureuse tranformée en cette matière après avoir bu dans l'un de ses creux, va savoir...
Pas besoin de psy, ça tu n'en sais rien... ;)
Bon, j'avais pas tout faux pour la photo alors, ça me rassure, l'asile s'éloigne momentanément :))
c'est vrai, je ne sais pas pour toi mais si tu lis le post qui suit celui ci on peut se poser la question pour moi et les besoins en psy ;-))
Enregistrer un commentaire