Le temps, serial qui leurre !!!
Il est de ces surprises qui vous mettent la joie au cœur quand on les rencontre comme ça au détour d’une rue. Ces quelques mots, je les ai lus sur les murs d’un bâtiment, au fin fond du 13ème parisien, dans cette section de la ville en pleine transformation et où mes pas m’amènent de temps à autre.
J’aurais bien voulu photographier la chose avec cet instrument qui remplit un tas de tâches dont celle de me mettre accessoirement en communication avec mes semblables mais, comme d’hab. je suis parti à l’aventure en oubliant ce précieux ustensile vous privant donc de la preuve de ce que j’avance mais tant pis, vous me croirez bien sur parole, non ?
J’ajoute que je suis un adversaire résolu de ces horreurs graffistiaresques qu’on trouve sur les murs de nos villes et de nos campagnes et qui sont, an moins en ce qui me concerne, une permanente insulte à la vue.
Je sais qu’il de bon ton dans certains milieux d’admirer ces « chefs d’œuvre » et qu’il faut bien que jeunesse se passe, mais non !!! Au risque de passer pour un vieux con, je ne m’y habituerai jamais
Pour moi, de la même façon que des boutons sur un corps humain sont généralement la preuve d’un déséquilibre ou d’une maladie organique souvent grave, de même, ces gribouillis sont les symptômes d’un trouble profond du corps social.
Pour être clair, ce phénomène des temps modernes me scandalise et en même temps qu’il m’inquiète
Mais ces quelques mots lus pendant ma promenade m’ont pour un temps réconcilié avec ce gribouilleur qui a tenu à nous communiquer son heureuse trouvaille
Et comme c’est le jour des belles phrases, celle-ci qui nous vient de Malraux et que j’aime bien "je préfère ajouter de la vie aux années que des années à ma vie "
Claude
Monde de couleurs et d'images, monde sans cesse le même mais toujours recommencé et que je vous convie à parcourir en ma compagnie avec le vent pour compagnon à nos semelles
11.1.07
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5 commentaires:
Bonjour Claude,
comme toi je n'aime pas les taggeurs et j'ai toujours envie d'effacer. Je trouve cette façon de s'approprier les villes pour y laisser sa trace comme un chien se prend un tronc d'arbre irrespectueuse et violente. Un mal typiquement occidental? En tous cas au Maroc par exemple les murs restent encore vierges, ce qui est en soi très reposant.
Je t'embrasse
Ambre
Heureux pays que tu cites là, chère Ambre et qui as tu s'épargner l'importation de la bétise et de la barbarie mais pour combien de temps?
Je t'embrasse
Claude
Bon, je rêve ou tu ne nous as pas donné à lire cette fameuse phrase qui t'a semble-t-il tant marqué ? Que tu ne l'aies pas photographiée certes, c'pas grave, mais tu ne nous la reproduis même pas ??
Ouh ouh, Véro. Il est temps de se reveiller, mon petit!!! Mais cette fameuse phrase, elle est citée en tout début du texte et même mise en gras:
Le temps, ce serial qui leurre...
Mais ça ne fait rien, je ne me lasse pas de la reciter...
Oups... ;-)
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