25.1.07

Polyphonie

Il m’arrive d’écouter au hasard de mes escales radiophoniques sur la toile des chants auxquels je ne comprend pas un traître mot mais auxquels je m’attache à cause de la voix qui les transporte ou à cause des musiques qui les accompagnent quand leurs sonorités réveillent en moi des choses qui furent ou simplement rêvées.
Et je m’attarde à leur écoute et je ferme les yeux laissant les notes et les paroles me pénétrer
Et alors, parfois, les mots me viennent pendant qu’une voix fredonne son refrain inconnu et les mots s’échappent de moi qui ne fait rien pour les retenir…

Toute la tristesse
Du monde
Dans une langue
Que je ne comprends pas
Mais aussi l’allégresse
Si ronde
Comme une mangue
De ces pays là
Tout le malheur
Du monde
Dans une guitare
Qui succombe
Qui pleure les heures
Qui me séparent
De toi
De la récompense
De tes doigts
Toutes les joies
Et tous les sans soucis
Dans des chuchotis
De soie
Où se noient
Mes derniers défis
Toute la tristesse
Du monde
Tous les bonheurs
Au fil de l’onde
En reflets tristesse
Dans le courant du malheur

Claude

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