31.1.07

Mes ombres

Elles se lèvent de l’ombre
Ces ombres
Qui accompagnent mon passé
Le vent du matin
Remuait les feuilles des arbres
Ceux du bord des routes
Que nous partageâmes
Et je sens sous mes pas
Le sable qui longeait
Le lit du grand fleuve
Qui inlassablement roule
Ses flots tumultueux
Ce sable que nous foulions
D’un même pas
Elles se lèvent de l’ombre
Ces ombres qui viennent
De mon passé
Et je sais qu’il suffirait d’un rien
D’un presque rien
Pour que tout recommence
Comme avant
Dans les lointains temps là
Mais quand je tends les bras
Impitoyablement
Mes ombres rejoignent
L’ombre
Et disparaissent
Au tournant
De la nuit qui commence

Claude

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Elles sont attachantes tes ombres... Les miennes, celles qui me tourmentent en ce moment, je voudrais bien les anéantir. Que des problèmes familiaux, de boulot, d'argent, tout qui se casse et j'en ai marre. Mais ça ne peut qu'aller vers le mieux.

Je t'embrasse

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