22.11.05

un peu d'humeur



Je suis revenu en province, en Bretagne du nord plus exactement. Beau mais froid, le vent s'est levé cet après midi qui rajoute à l'impression de fraîcheur environnante. Je ne vois pas le rapport avec ce qui prècède et ce qui va suivre mais ça doit faire le charme des raccourcis et des coq-à-l'ane qu'aime à prendre l'esprit humain.



Alors, je ne sais pas si vous étes comme moi, c'est à dire surpris par le nombre des "fils de" et de "filles de" dans tous les domaines de la vie privée et publique. Vie privée je le conçois: Qu'un patron puisse souhaiter faire bénéficier son ou ses rejetons de son travail et pourvu que ces derniers en soient capables n'est pas forcément scandaleux même si comme d'habitude en France, il heurte ce sacro sens de l'égalité pour lequel nous sommes si attachés et pas toujours pour de très nobles raisons Mais dans la sphére privée, celà devient beucoup plus discutable. Or, vous n'aurez pas, tout comme moi , été sans remarquer le nombre "d'héritiers" qui sévissent dans le domaine de la télévision en particulier. Le carnet d'adresses des parents ou grands parents marche à plein régime sans nul doute Certes, certains ont du talent mais bien souvent pas plus que d'autres qui n'ont pas eu, eux, la chance d'être bien nés. Et, sous nos yeux, nous voyons se recrèer les charges héréditaires apanage de cet ancien régime si décrié de ces révolutionaires de salon avec plein de grands mots à la bouche mais qui n'hésiteront pas un instant à donner le coup de main à "fiston et fifille" au détriment du pauvre petit jeune bien éloigné des centres du pouvoir et de la pépinière, parisienne pour l'essentiel, de "people" dans laquelle évoluent nos élites télévisuelles

Claude

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