22.10.07

j'ai peut être...





J’ai peut être été
Alchimiste ou devin,
Homme de bien
Ou dernier des vauriens
J’ai peut être su lire
Dans les voûtes étoilées
Où s’inscrivent
En lettres vives
Nos pales destinées
Et j’ai peut être parcouru
Les chemins perdus
Et observé
Les soleils levants
Comme on les voit
S'étaler sur le devant
De la ceinture
D'Eurydice
Mais que nul
N’y trouve malice,
Et que nul
N’y cherche offense
Mais j’aurais
Bien voulu
En toute innocence
Vous y croiser
Sur ces routes d’éternel
Cheminement
Qui tous ne mènent pas
Vers Compostelle
Et portant
Ce signe de ralliement
Qui fut celui
En son temps
Loin d’aujourd’hui
Des compagnons
A la coquille
Partis vers
On ne sait où
Comme vont chasser
Les loups
En quête
D'une lointaine
Et merveilleuse étoile
Ou d’une lune sereine
Obstinément cachée
Derrière l’opacité
Des voiles

Claude

2 commentaires:

Wictoriane a dit…

tu as été tout cela Claude ! et plus encore...te souviens-tu ? Victor Hugo dit : le poete est un monde enfermé dans un homme, c'est beau. C'est vrai.

claude a dit…

Elle est belle ta citation de notre cher Victor, Wictoria...
ça serait bien que tu aies raison...Que j'ai été comme tu le dis car si nous avons été veut sans doute dire que nous serons alors encore un jour...
Mais j'en doute fort

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