Une simple toile d'araignée à laquelle s'accrochent des gouttes de rosée comme autant de petites perles prècieuses. Une toile d'araignée que j'ai tout de suite vu dans les rayons rasants de ce pâle soleil d'hiver et dans une température qui joue avec le zéro centigrade.
Un joli paysage d'hiver avec tant de beautés que la plupart du temps nous ignorons et qui demandent si peu pour nous délivrer leurs modestes et multiple splendeurs.
Une simple toile d'araignée pour nous dire que nous passons trop vite dans ce temps qui nous prend dans ses griffes et qui ne nous lâche plus comme dans les entrelacs mortels de cette simple toile d'araignée ou nous entraîne dans les remous de cette eau qui passe...
L'EAU
Elle coule légère
l'eau de la source
libre dans sa course
jeune et primesautière
elle vient de la montagne
le nuage l'accompagne
et l'aigle au regard
de diable
et le loup et l'isard
et le lièvre variable.
Elle court de pierre
en pierre
elle coule vers
la grande rivière
vers ses rives
sans mystères
pour y être captive
et prisonnière.
Avant bien longtemps
elle se perdra dans
le grand océan
infime partie d'une lame
elle rejoindra la grande âme
se perdant dans des abysses
si profonds, si lisses
Telle est la vie
de nos primes instants
courant d'envie en envie
sans tenir compte du temps
qui pourtant nous suit
sans répit
comme l'aigle au regard
de diable
avec le loup et l'isard
et le lièvre variable
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