8.12.05

questions philosophiques

Métempsychose, résurrection, réincarnation. Ça vous dit quelque chose tous ces trucs là ? Chaque religion en remet une petite louche pour tenter de nous rassurer, pour nous faire croire qu'une partie de nous nous survivra après ce bref passage que nous faisons sur notre belle terre.

Et c'est bien vrai qu'il ne devrait pas être pas possible que s'évanouissent avec nous ces levers de soleil contemplés dans un petit matin d'un été serein et ces odeurs de cuisson d'une tarte à la cerise dans une cuisine à l'ancienne où une grand mère s'affaire et cette attente, le souffle fébrile, d'une fille qui tarde un peu à venir et dont un poète a dit qu'elle constituait de l'amour le meilleur moment.


Non, le coeur nous dit qu'il n'est possible que tant de ces moments choisis accumulés pendant notre existence ne peuvent pas comme ça à tout jamais et irrémédiablement disparaître mais en même temps la raison, l'inexorable raison nous dit que nous emmenons avec nous tous ces plus chouettes souvenirs sans aucune sorte de retour possible.


Alors, qui, du cœur ou de la raison a raison? Et "comme je voudrais avoir la foi du charbonnier qu'est heureux comme un pape et con comme un panier".


En attendant (y'a pas le feu, j'ai le temps!) ces graves questions m'ont inspiré les lignes qui suivent où je prend position, si je puis le dire ainsi, sur mes fins dernières

La photo que j'ai postée hier vous fera comprendre que j'ai commencé tôt mon entraînement. On ne sait jamais et on n’est jamais assez prudent, allez savoir si là aussi il n'y a pas de quotas

LA SELLE DE VELO

La métempsychose
ça me laisse tout chose
la résurrection
ça me laisse tout con
revenir ici-bas
après l'heure du trépas
et pourquoi pas?
Alors si je pouvais
je voudrais
exaucer un voeu fou
et humblement quémander
à celui qui peut tout
même me faire recommencer
quand aujourd'hui encore
j'admire ces jolis corps
et leurs ravissants derrières
qu' il écoute cette humble prière
et pour tout ces bas du dos
qu'il prenne pitié de mon âme
et me matérialise en selle de vélo
de ceux qu'utilisent les dames
pour que je puisse assouvir
cet innocent désir
voyager sans en avoir l'air
en servant de perchoir
ou de reposoir
à tous ces beaux derrières
En épousant tous les mouvements
de tous ces si seyants séants


Claude

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