22.2.08

Je ne savais pas...




Je ne savais pas quoi dire ou écrire sur cette image jointe et puis des mots me sont venus, arrachés du fond de ma mémoire
Ces mots adaptés d'un poème de Rilke, là "où des étrangères sortent de la nuit et se lèvent vers le val abandonné de nos bras"

Il faut mourir
parce qu’on les connaît
Mourir de l’indicible floraison
de leurs sourires
Mourir de leurs mains légères
Mourir de femmes...

Mais que l’homme
se taise,
Lui qui
sans chemin,
la nuit,
dans les monts de ses sens
s’est définitivement perdu
Qu'enfin il se taise!

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