22.1.08

Les odeurs des petits matins



Odeurs de sueur et de goudron
Dans le champ dévasté des lits
Comme lieu de confrontation
De nos luttes et de nos dépits
De nos avances, de nos déroutes
De nos certitudes et de nos doutes.

Les odeurs des petits matins
Ont le parfum de nos défaites
Lorsque se termine la fête
Et que tout bruit s’éteint.

Les odeurs des petits matins
Qui t’enveloppent les seins
Sont les refuges des miasmes
Où se réfugient mes fantasmes
Quand ils s’accrochent à ma peau
Comme un habit de torero.

Les odeurs des petits matins
Sont des habits de baladin
Que l’on revêt pour des combats
Qu’on ne gagnera pas.

Les odeurs des petits matins
Sont les oriflammes de nos batailles
De nos orgies, de nos ripailles
Qui flottent dans les plis du satin
Dont s’enveloppent ces rêves
Qui nous poursuivent sans trêve.

Claude

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