J'avais la pêche à l'époque hein?
ça a de la gueule ce truc non? J'ai du l'écrire voilà 3 ou 4 ans et ça dans un grand moment d'aberration mentale
Mais c'est comme ses propres enfants, on les fait, on les assume, point barre!
Bon, je vous laisse juge.
Mais ne vous croyez pas forcés d'aller jusqu'au bout: D'abord, je ne saurai pas si vous larguez ce morceau de bravoure en cours de route et puis j'ai pas l'intention de vous faire le coup de l'interrogation surprise...
LES MOTS DU POÈTE
Les mots qui habitent la tête du poète
Sont comme annonciateurs de tempêtes
Ils sont chiens de garde du fantastique
S’exposant sans retenue à tous les risques
Montrant leurs crocs et cassant leur chaine
Parcourant monts, vallées, forêts et plaines
Courant, inlassables comme hordes de loups
Quand la proie désignée doit être menée à bout
Les mots à l’intérieur de la tête du poète
Sondeur d’infini lorsque le temps s’arrête
Tournent en feuilles que la nuée froide pousse
En vertiges qu’une ondée à peine éclabousse
Ils sont aussi maelströms pour engloutir en eux
Le marin imprudent ou l’amant malheureux
En recherche assidue d’un amour disparu
D’un souvenir inexpié ou d’un ami perdu
Les mots qui hantent à jamais la tête du poète
Attendent le départ d’exotiques conquêtes
Ils sont gardiens attentifs des sombres forêts
Là où les branches prennent en un vivant filet
Le promeneur insouciant et dont les pas s’égarent
Sur des sentiers qui savent l’entraîner à part
Dans le jeu subtil des maléfices d’un labyrinthe
Où en silence s'engloutissent les plaintes.
Les mots qui se bousculent dans la tête du poète
Sont en tenues dépouillées de valeureux athlètes
Muscles saillants, prêts pour le coup libérateur
Ils empruntent la piste d’un stade des honneurs
En l’attente de la course et de son ultime élan
Et les foulées se jouent en un éblouissement
Qui salue l’exploit et son accomplissement
Quand les corps libérés se font élus des dieux
Et que la cendrée se fait chemin d’accès aux cieux
Les mots qui vivent dans la tête du poète
Suivent leur chemin en poursuite d’une quête
Et continuent seuls leur propre existence
Sans se soucier de savoir vivre et de convenance
Les mots qui voyagent dans la tête du poète
Deviennent explorateurs des ultimes planètes
Des forêts vierges de l’azur ou des vertes taïgas
Des collines enchantées ou des blanches toundras
Quand les éléments naturels dans la tête du poète
Deviennent ce qu’en font les vents et la tempête.
Claude
Monde de couleurs et d'images, monde sans cesse le même mais toujours recommencé et que je vous convie à parcourir en ma compagnie avec le vent pour compagnon à nos semelles
21.12.07
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2 commentaires:
J'ai lu jusqu'au bout et j'ai adoré... comme d'habitude ! Merci...
J'avais oublié de dire que les courageux qui ont tout lu on la droit à une médaille...
Faudra penser à la réclamer à la direction ;-))
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