18.12.07

Homo sapiens





J’ai été surpris et ému de lire pendant le week-end dernier qu’on pouvait se sentir concerné par le sort de notre planète au point de physiquement en pleurer devant son écran d’ordinateur (Sèches tes larmes Tippie…)
Je voulais écrire un long papier là-dessus en partant des origines de notre espèce, 200 000 ans en arrière si on en croit les scientifiques pour en arriver à la situation actuelle…

Donc, j’étais parti comme en 14 comme on dit pour tartiner quelques mots bien sentis mais je sais que les longs articles sont rapidement chiants sur internet et que le lecteur de base a tendance à souvent couper dans les virages si la longueur des idées exprimées est supérieure à quelques lignes…
Et ça m’arrange bien car j’ai de plus en plus de difficultés à écrire, moins envie de confier à la toile mes quelques états d’âme ou ce qui m’en reste…
Cette période de l’année que je déteste, ces jours qui n’en finissent pas de raccourcir, le manque d’incitation, la fatigue, une lassitude persistance qui m'ennuie beaucoup, allez donc savoir pourquoi et qu'importe…

Alors je vais m’en tenir à l’essentiel.
Qu’il soit bien clair que les problèmes auxquels nous auront à faire face à plus ou moins long terme sont essentiellement dus à notre espèce.
Je m’explique: Je ne dis pas que l’homme est intrinsèquement mauvais ou bon et que cela en bien ou en mal influerait sur la santé de notre belle terre car ça n’a pas beaucoup de sens, je dis simplement que nous sommes beaucoup trop nombreux sur cette terre.
Lorsque j’habitais en Inde, nous avions l’habitude de dire que ce pays s’ajoutait chaque année une Australie supplémentaire. En d’autres termes, 28 millions annuels d’habitants de plus ce qui est globalement la population de ce dernier pays…

Pour dire les choses autrement, les Indes, comme on disait alors, comptaient en 1947 environ trois cent cinquante millions d’habitants. Aujourd’hui, ce nombre a largement dépassé le milliard, soit au moins 3 fois plus et ça en moins de 60 ans.
Alors, je ne vous dis pas ce que ce sera dans un siècle…
Et ce qui s’applique à ce territoire s’applique bien évidemment ailleurs

Eh, ben! Je suis persuadé que tant que cette folle augmentation exponentielle ne faiblira pas, les problèmes ne feront que s’amplifier jusqu’aux catastrophes ultimes si souvent annoncées mais la vérité m’oblige à dire que je ne fonde que peu d’espoir sur le degré de conscience collective de ces sapiens si mal nommés…

PS : J’aime bien l’image que j'ai choisie pour illustrer mes propos: Ces quelques silhouettes qui pourraient être celles de nos très lointains ancêtres partant pour ce long voyage qui nous mène là où on est aujourd’hui.
Entre nous, ils auraient mieux fait de rester là où ils étaient ces braves gens…

5 commentaires:

Wictoriane a dit…

je partage tes avis Claude, mais je veux continuer à croire qu'autour de soi, la conscince soit préservée, sans pour autant croire en un paradis...possible.
Bises Claude, à l'année prochaine !

claude a dit…

Whaou! Great news, Wictoria is back...

Je te fais de grosses bises moi aussi

Claude

Anonyme a dit…

Je n'étais pas la seule à pleurer je crois :(
La surpopulation est un des facteurs oui, mais pas le seul :s
La surproduction, surconsommation... Enfin, à vrai je n'ai pas non plus envie de m'étaler sur le sujet (trop vaste, épuisant et surtout : trop déprimant). Clairement, on va droit dans le mur. La faute à l'Homme, oui, cela me parait évident. :( Homo "sapiens", hein.. Tu parles d'etres intelligents/saes et sensés ! Pff... :(

J'ai pas fini de (d'en) pleurer.

claude a dit…

Comme tu dis, sapiens, on peut plutôt dire ça pionce, ouais.
Enfin, je veux parler du degré d'éveil des populations en général
Mais le jour où il faudra passer à la caisse, la note risque d'être salée

Pleure pas trop souvent quand même ;-))

Anonyme a dit…

Je n'ai pas pu m'empecher d'en rajouter une couche sur mon blog...

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