22.6.07

Rêverie


De la main, je lui ai frôlé le flanc, là où la chair est si douce et tellement sans défense.
Femme, la plus nue des chairs vivantes et celle qui luit d’un éclat dont je m’explique mal d’où il peut venir
Et je pense à la vie qui l’anime et la réchauffe comme un soleil.
Et je me dis non pas qu’elle est belle mais qu’elle est tiède.
Tiède comme une bête.
Et vivante, avant tout vivante et ce cœur dont je perçois sous l’oreille l'obstiné battement rythme un temps que je voudrais suspendre.
Un cœur qui bat, source différente de la mienne, enfermée dans ce corps abandonné au sommeil et qui est le symbole de la vie même, qui en est la mesure et qui en est la blessure toujours recommencée…

Claude

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel beau texte, et quel amour d'elle, ou de la Femme.
En tant que femme merci pour ça.
Je t'embrasse

claude a dit…

Oui, c'est vrai, tu as raison, j'aime toutes les femmes à défaut de ne pas avoir su n'en aimer qu'une ;-(

Et je t'embrasse pour tes 4 com'

A bientôt

Claude

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