26.6.07

Le silence étourdissant d'aimer




A l’heure où tout s’en va et se modifie. Lorsque les changements en cours s’accélèrent et font disparaître des repères que l’on croyait immuables, il reste heureusement des balises qui hantent nos mémoires et j’imagine des jeunes gens face à des décors étranges se réunir pour réciter ce que nous avons de plus cher et qui font que la vie vaut la peine d’être vécue après tout…

« Fais moi boire au creux de tes mains
Si l’eau n’en dissout pas la neige »


Ou

« Pour obsèques, reçois mes larmes et mes pleurs
Ce vase plein de lait, ce vase plein de fleurs
Afin que, vif ou mort, ton corps ne soit que roses »


Ou enfin

« Je suis plein du silence assourdissant d’aimer »


Et quand on sait ça, alors rien n’est tout à fait perdu…

Claude

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