20.7.08

L'été en pente



Les mésons sont des hadrons formés de seulement deux types quarks parmi les 6 existants dans la nature. Lorsqu’ils sont constitués d’un quark et d’un anti-quark du même type, on parle de quarkonium.
Tout comme les atomes, les mésons peuvent exister sous forme d’état excités et former des familles de quarkoniums. Les plus célèbres sont le charmonium, composé de mésons charmés et le bottomium, formé de quarks beaux ou encore bottom (bas en anglais). La famille du bottomium a été découverte en 1977 par l’équipe du Fermilab dirigé par le prix Nobel Leberman. Alors que l’état fondamental des autres quarkonia avait déjà été observé, ce n’était pas le cas du bottomium jusqu’à aujourd’hui, dont on connaissait surtout les états excités comme les mésons B


J'ai trouvé ce texte sur la toile et la vérité m'amène à dire qu'il m'a plongé dans un ravissement sans bornes
Savoir que les mésons sont des hadrons formés de deux types de quarks, ça rend moins con non? Bon, d'accord! Je ne suis pas physicien de haut vol et je le regrette bien que les scientifiques en général m'inspirent bien de la méfiance en brideurs der rêves qu'ils sont à mes yeux (Mais pas ceux là qui savent mettre la matière en état d'excitation!) je ne perçois donc pas véritablement l'importance de ce qui précède mais qu'importe après tout, la musique des mots se suffit à elle même...

Eh, ben! il s'en passe de belles sous la surface calme de ces tables par exemple sur lesquelles nous nous appuyons et même dans l'intimité de nos cellules qui englobent en leur sein d'infinitésimales parcelles d'étoiles

Non, ils ne peuvent pas être complètement mauvais ceux là qui s'appliquent à traquer la matière jusqu'à ses plus infimes constituants, ceux là qui sont compteurs de mésons et conteurs de quarks beaux

Et je crois bien que les réponses à ces interrogations fondamentales et perpétuelles qui nous tenaillent en se dressant en brouillards opaques devant nos yeux insatiables de savoir et avides de donner un but à cette absurdité qui nous entoure et nous dévore, nous les trouveront dans ces concepts où la poésie la plus pure s'affronte aux champs les plus pointus d'une physique en plein devenir au milieu des particules élémentaires...

L'infiniment petit, là où l'espace et le temps s'enroulent l'un autour de l'autre comme la caducée du bâton du savoir, me fascine.
Et je crois que cet infiniment petit trouve forcément sa réplique exacte comme dans un jeu de miroirs dans l'infini grand et les deux se jouent de notre pauvre perception d'êtres humains dotés de si médiocres capteurs d'éternité où s'évadent le temps et l'espace...

Arriverons nous un jour au bout de notre quête? Celle qui finira peut être au-delà des mésons charmeurs à nous amener au seuil d'autres mondes, parties d'un multi-vers, englobant notre univers au milieu de bien d'autres et vers lesquels nous nous dirigeons à petits pas sur le chemin d'un pèlerinage peut être sans fin

Et pendant que j'écris ces quelques lignes, j'écoute Léonard Cohen qui chante en sourdine en dialoguant avec sa guitare et mine de rien sait extirper la plus substantifique moelle des mots de tous les jours


It's hard to hold the hand of anyone
who is reaching for the sky just to surrender,
who is reaching for the sky just to surrender.
And then sweeping up the jokers that he left behind
you find he did not leave you very much
not even laughter ...


Et c'est ainsi que se passent les étés par ici.

Le solstice nous tourne déjà le dos et les couleurs de la nature se font moins éclatantes et le soleil que j'observe le soir, se coucher de mon balcon va poursuivre sa route, là où il disparaît à mes yeux pour son repos nocturnes, de la colline du Montmartre et revenir pour son couché hivernal vers le dôme du Panthéon en passant par derrière la tour Eiffel et ça en sera fait d'une autre année et reviendront alors ces sentiments de solitude et de lassitude qui accompagnent maintenant mes automnes quand les vents des tempêtes d'alors balaient souvent le boulevard Diderot qui pointe vers là où le soleil se lève et j'attendrai patiemment qu'il reprenne sa marche obstinée vers le solstice d'été en griffant chaque crépuscule d'une présence différente à mes yeux attentifs

En attendant, nos étranges lucarnes bruissent du bruit immuable des vélos lancés à l'assaut d'un autre tour de France et bientôt sur les plages bretonnes vers lesquelles je tarderai pas à me diriger, je regarderai d'un œil impartial les silhouettes des jolies vacancières posées là comme un défi au temps qui passe en conquérantes intrépides des embruns qui les fouettent et à qui elles font concurrence en terme de légèreté...

Claude

17 commentaires:

Anonyme a dit…

Si tu avais eu la chance de rencontrer Hubert Reeves tu te méfierais moins des scientifiques : cet homme rare et fantastique nous permet justement d'en faire, des rêves, et des très beaux... ;) Mais ils ne sont pas tous comme lui c'est sûr.
Gros bisous

claude a dit…

ça fait du bien de te revoir dans ma tanière à moi, une tanière bien déserte depuis quelque temps déjà mèbon!!!
Tu as raison pour Reeves que j'aime beaucoup mais qui a la chance de nous faire participer au fait qu'il est savant, poète et prodigieux conteur de surcroît...
Mais tous ne sont pas comme lui malheureuszment

Je te fas de très bisous, Véro

A très bientôt

Claude

Anonyme a dit…

Normal pour ta tanière, et tu sais bien pourquoi, on en a parlé plein de fois. Regarde chez moi, ça doit faire 1 an que j'ai arrêté de vraiment bloguer, je fais 3 notes par mois au plus et je n'étais plus allée chez personne depuis tout ce temps. Et bien j'ai perdu, à vue de nez, une bonne moitié de mes visiteurs réguliers, si ce n'est davantage ; il n'y a pas de secret !
A propos de notes d'ailleurs, j'attends les avis de chacun sur le sujet de la dernière :)

Ma rencontre avec le "grand" Hubert Reeves (un tout petit bonhomme ;) ), et le privilège que j'ai eu de m'occuper de lui durant son séjour pendant 3 jours, est et restera l'un des moments les plus forts de ma vie.

Re bisous, à bientôt

claude a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
claude a dit…

J'ai mis quelques lignes sur ton blog en réponse

Bisous

Claude

Anonyme a dit…

Moi mon idole est depuis la nuit des temps Haroun Tazieff qui a ausculté toute sa vie le coeur de la terre sans lequel il ferait toujours un froid de martien ici et notre poussière serait restée céleste.

Des bises

Ambre

Anonyme a dit…

Pour Ambre : Haroun Tazieff, voilà aussi quelqu'un que j'aurais aimé croiser. Le prince des volcans...

claude a dit…

Et toi, Véro, la princesse d'une des portes de Paris ;-))

Anonyme a dit…

Je te croyais retourné dans ton bled breton.

Le trésor de la mer baltique

claude a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
claude a dit…

eh, ben! Ambre, tu fais quoi au pays des harengs?
Tu vas à la pêche pour occuper tes longs après midi d'été?

Quant à moi,je passe mon temps en voyages entre Bretagne et Paris mais l'un dans l'autre (comme me le disait voici longtemps mon amoureuse), j'y trouve mon compte...

Je te fais de gros bisous

Claude

Anonyme a dit…

Non non! l'or du Nord, c'est moi ça;-)! Enfin, c'est comme ça qu'on me nomme ici puisqu'on me trouve sur ces rivages

http://www.3sat.de/3sat.php?http://www.3sat.de/specials/68760/index.html

D'ailleurs je viens de m'acheter un petit bout de moi...

En vacances j'ai fait un tour de France, Nancy, Grenoble, Aix en Provence, Pau, Angers. C'est beau Angers, j'aime.

Mouac!

claude a dit…

Quand j'habitais à Berlin, j'avais fait le projet de me rendre sur la Baltique mais à l'époqe du mur, c'était vraiment se prendre la tête comme on dit maintenant, alors, j'ai laissé tomber
J'ai eu tort, peut être que je t'aurais entre aperçue en train de glaner l'or jaune pâle qui foisonne sur ces rives là et j'aurais peut être pensé à ramaser un morceau de toi et c'est quand même plus poètique que la pêche au hareng

De gros bisous

Claude

Wictoriane a dit…

coucou Claude, à propos des blogs déserté, n'oublie pas ce que je t'ai déjà dit : il ne faut pas écrire pour récolter des commentaires, certains blogs ont bcp de commentaires sans aucun intérêt, à quoi bon avoir une centaine de commentaires qui te disent "bonjour" sans rien derrière ?
les gens qui s'apprécient ne se perdent pas de vue, ils se lisent les uns les autres sans attendre un retour en échange. Ce qui est plus dommage, ce sont les "amitiés" qui justement s'étiolent par négligence...c'est vraiment l'illustration des choses superficielles du web, le mauvais côté de la chose, l'important c'est décrire, pour soi ou sur le web ce qu'on a envie de dire, voire de partager et surtout ne s'obliger à aucun "rendement".
Les gens qui nous apprécient savent toujours prendre de nos nouvelles de toute manière.

Bises

claude a dit…

tu es vraiment la sainte Jeanne-bouche-d'or des ci-devants blogs ;-))
Mais rassures toi, je ne suis pas à la recherche à tous prix de coms plus ou moins bien venus d'ailleurs
Je t'avais écrit sur ton adresse mail voici quelques semaines mais peut être ne l'as tu pas lu? ...
Mais mon invitation tient toujours, d'ailleurs, je serai à Paris fin septembre, début octobre, je te ferai signe un peu avant

Je te fais de gros bisous

Claude

Anonyme a dit…

Claude : je n'ai pas reçu ton mail, non, j'y aurai répondu tu me connais :)

Pourquoi dis-tu que ton blog est déserté ? Je suis toujours là et je ne crois pas être la seule...mais je ne laisse pas forcément un commentaire...

claude a dit…

Oui, je sais!! Heureusement que tu es là, toi.. ;-))

J'avais écrit à l'adresse victor-victor at hotmail, c'est la seule adresse que j'avais gardée après un plantage ordi
Si tu veux bien, envoies moi un mail plus accessible

Bisous

Claude

Ombres légères

      J'ai récemment évoqué ici deux silhouettes féminines qui ont, plus ou moins brièvement, croisé ma vie à divers ...