J'écoute un choeur féminin psalmodier des polyphonies des XII et XIII èmes siécles et c'est toujours la même magie qui opère. Je suis transporté dans les clair-obscur d'une quelconque abbatiale où le plain-chant déroule ses longues ondulations hypnotiques et profondes.
Ces mots s'envolent dans une longue plainte sans cesse recommancée et je me demande où ces femmes, certaines encore jeunes et belles, vont puiser la force nécessaire pour refuser à leurs sens l'infinie variété du monde avec sa cruauté bien sûr mais aussi avec sa beauté lors d'un jour qui commence par exemple
Et je vois ces nuques baissées comme sous la force d'un jet de lumière qui perce le haut d'un vitrail et je perçois dans le vibrato d'une voix qui soudain s'envole et spirale l'appel à l'amour pour une divinité qui n'est probablement qu'apparence
Monde de couleurs et d'images, monde sans cesse le même mais toujours recommencé et que je vous convie à parcourir en ma compagnie avec le vent pour compagnon à nos semelles
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