Monde de couleurs et d'images, monde sans cesse le même mais toujours recommencé et que je vous convie à parcourir en ma compagnie avec le vent pour compagnon à nos semelles
17.5.09
brother
Comme un aigle
Je t’ai vu
Comme un aigle
Mon frère
Survolant ta montagne
Avec ses champs de seigle
Comme un aigle
Mon frère
Je t’ai vu comme un aigle
Comme un lion
Je t’ai vu
Comme un lion
Mon frère
Dominant la savane
Maître de tes émotions
Comme un lion
Mon frère
Je t’ai vu comme un lion
Comme un chêne
Je t’ai vu
Comme un chêne
Mon frère
Ignorant le mépris
Et jusqu’au mot de haine
Comme un chêne
Mon frère
Je t’ai vu comme un chêne
Comme un bateau
Je t’ai vu
Comme un bateau
Mon frère
Quand tu as fendu l’eau
Sans regard en arrière
Comme un bateau
Mon frère
Je t’ai vu comme un bateau
Comme un adieu
Je t’ai vu
Comme un adieu
Mon frère
Quand la terre s’est ouverte
Pour t’offrir son repos
Comme un adieu
Mon frère
Je t’ai vu comme un adieu
Et j’ai fermé les yeux
Et serré bien fort
Les paupières
Mon frère
Et j’ai fait croire
Que je ne pleurais pas
Celui qu’on abandonnait là
Pour toujours à la terre
Je t’aime encore, mon frère
Claude
And for my English-speaking friends, I took pleasure to translate those few words into their language. May they find in them what I have tried to express how I felt when one of my friend recently passed away…
BROTHER
Like an eagle
I saw you
Like an eagle
Brother
Patrolling the hills
Above their barley fields.
Brother!
Like an eagle I saw you
Like a lion
I saw you
Like a lion
Brother
King of savannah
Taming your emotions
Like a lion.
Brother!
Like a lion I saw you
Like an oak
I saw you
Like an oak
Brother
Ignoring contempt
And the meaning of hatred
Like an oak.
Brother!
Like an oak I saw you
Like a boat
I saw you
Like a boat
Brother
When you set sail
Without looking backwards
Like a boat.
Brother!
Like a boat I saw you
Like a farewell
I saw you
Like a farewell
Brother
When they dug the soil
To let you
here to rest.
Like a farewell
Brother!
Like a farewell I saw you
And I closed my eyes
closing
My eyelids
Brother
Pretending
That I was not mourning
but it only was the sun rising
In that beautiful morning
but, you know
I still love you, Brother
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6 commentaires:
Bon, la féline est de retour mais le tigre est parti en vadrouille ! ;)
Gros bisous
besoin de verifier:)
Je survis... En fait, j'hiberne en ayant mis mon blog dans ma giberne alors que mes vagues écritures sont en berne
et j'attends que d'autres calembredaines viennent à nouveau emplir ma citerne...
c' est beau ce texte sur un fére Eliot
c'est beau ce texte sur un frére Eliot
eh ben merci pour cet élogieux commentaire, chère Ah Nô Nimh
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