26.5.07

Humeur primesautière





J'ai, ce matin, l'humeur folâtre, gaie et primesautière
J'ai le coeur peint aux odeurs du printemps
Et voilà...

BRAS EN CROIX

J’ai crucifié mes membres
Aux horizons de décembre
J’ai tendu en vain
La paume de mes mains
Ouvertes, offertes
Tout cela en pure perte

Je me suis endormi
Laissant le champ libre
A mes rêves insoumis
Pour qu'encore mon corps vibre

J’ai marché sous des cieux bas
Évitant les bruits et les fracas
Et les mirages de la fête
J’ai enfin détourné la tête
Afin qu’on ne voit pas les pleurs
Y jouer au sculpteur
Qui modèle les visages
Et change leurs paysages

J’ai arpenté des champs de dunes
Tout engourdis de lune
Et mon regard, plongeant
Dans le vide d’un silence prégnant
Je me suis abîmé en recherche de toi
A genoux, dans un océan d’effroi

Claude
En voyage

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'adore tes textes comme ceux-là. Tu écris bien tu sais... (oui, tu le sais, au moins un peu ? En tout cas ce n'est pas faute de te le dire...)
Bisousssss

claude a dit…

ben, comme humeur primesautière on fait mieux dans le genre non? Mais c'était juste pour rigoler un brin ;))

De gros bisous, Véro

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