
Un homme, une femme…
50 ans. C’est l’anniversaire d’un homme et une femme. Je
croyais l’avoir vu lors de sa sortie. Il faut croire que je n’en ai gardé
aucun souvenir mais, plus probablement, ma mémoire m’a joué un tour car, quand je l’ai
regardé sur internet, j’ai en fait découvert ce film.
1966. J’ai 26 ans, Je suis élève officier à Salon de
Provence. Elle doit avoir un âge approchant du mien. Une rencontre due au
hasard. Un homme et une femme. Je me plonge dans ces années là. Comme tout cela
est loin et proche aussi.
Sans téléphone portable, sans mails, sans internet, les
amours illégitimes étaient bien lourdes à porter dans ces temps là. Pourtant nous
sommes restés longtemps plus ou moins en contact. Plutôt moins que plus d’ailleurs
pour être franc. Elle a changé de
métier, de domicile. Le seul lien disponible a fini par être l’annuaire téléphonique.
De consulter ses pages me rendait absurdement rassuré, singulièrement un peu heureux
aussi. Et un jour, dans les années 80, plus rien. J’ai bien tenté de retrouver
sa trace. Juste pour savoir mais en vain.
Encore en vie, grand-mère comblée ? Lui arrive-t-elle
de penser à ces années là ? Un homme, une femme. Et Nicole Croisille qui
chante Chabadabada comme en écho dérisoire et triste de ce qui aurait pu être mais
qui ne fût pas.
Claude
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