
Les mésons sont des hadrons formés de seulement deux types quarks parmi les 6 existants dans la nature. Lorsqu’ils sont constitués d’un quark et d’un anti-quark du même type, on parle de quarkonium.
Tout comme les atomes, les mésons peuvent exister sous forme d’état excités et former des familles de quarkoniums. Les plus célèbres sont le charmonium, composé de mésons charmés et le bottomium, formé de quarks beaux ou encore bottom (bas en anglais). La famille du bottomium a été découverte en 1977 par l’équipe du Fermilab dirigé par le prix Nobel Leberman. Alors que l’état fondamental des autres quarkonia avait déjà été observé, ce n’était pas le cas du bottomium jusqu’à aujourd’hui, dont on connaissait surtout les états excités comme les mésons B
J'ai trouvé ce texte sur la toile et la vérité m'amène à dire qu'il m'a plongé dans un ravissement sans bornes
Savoir que les mésons sont des hadrons formés de deux types de quarks, ça rend moins con non? Bon, d'accord! Je ne suis pas physicien de haut vol et je le regrette bien que les scientifiques en général m'inspirent bien de la méfiance en brideurs der rêves qu'ils sont à mes yeux (Mais pas ceux là qui savent mettre la matière en état d'excitation!) je ne perçois donc pas véritablement l'importance de ce qui précède mais qu'importe après tout, la musique des mots se suffit à elle même...
Eh, ben! il s'en passe de belles sous la surface calme de ces tables par exemple sur lesquelles nous nous appuyons et même dans l'intimité de nos cellules qui englobent en leur sein d'infinitésimales parcelles d'étoiles
Non, ils ne peuvent pas être complètement mauvais ceux là qui s'appliquent à traquer la matière jusqu'à ses plus infimes constituants, ceux là qui sont compteurs de mésons et conteurs de quarks beaux
Et je crois bien que les réponses à ces interrogations fondamentales et perpétuelles qui nous tenaillent en se dressant en brouillards opaques devant nos yeux insatiables de savoir et avides de donner un but à cette absurdité qui nous entoure et nous dévore, nous les trouveront dans ces concepts où la poésie la plus pure s'affronte aux champs les plus pointus d'une physique en plein devenir au milieu des particules élémentaires...
L'infiniment petit, là où l'espace et le temps s'enroulent l'un autour de l'autre comme la caducée du bâton du savoir, me fascine.
Et je crois que cet infiniment petit trouve forcément sa réplique exacte comme dans un jeu de miroirs dans l'infini grand et les deux se jouent de notre pauvre perception d'êtres humains dotés de si médiocres capteurs d'éternité où s'évadent le temps et l'espace...
Arriverons nous un jour au bout de notre quête? Celle qui finira peut être au-delà des mésons charmeurs à nous amener au seuil d'autres mondes, parties d'un multi-vers, englobant notre univers au milieu de bien d'autres et vers lesquels nous nous dirigeons à petits pas sur le chemin d'un pèlerinage peut être sans fin
Et pendant que j'écris ces quelques lignes, j'écoute Léonard Cohen qui chante en sourdine en dialoguant avec sa guitare et mine de rien sait extirper la plus substantifique moelle des mots de tous les jours
It's hard to hold the hand of anyone
who is reaching for the sky just to surrender,
who is reaching for the sky just to surrender.
And then sweeping up the jokers that he left behind
you find he did not leave you very much
not even laughter ...
Et c'est ainsi que se passent les étés par ici.
Le solstice nous tourne déjà le dos et les couleurs de la nature se font moins éclatantes et le soleil que j'observe le soir, se coucher de mon balcon va poursuivre sa route, là où il disparaît à mes yeux pour son repos nocturnes, de la colline du Montmartre et revenir pour son couché hivernal vers le dôme du Panthéon en passant par derrière la tour Eiffel et ça en sera fait d'une autre année et reviendront alors ces sentiments de solitude et de lassitude qui accompagnent maintenant mes automnes quand les vents des tempêtes d'alors balaient souvent le boulevard Diderot qui pointe vers là où le soleil se lève et j'attendrai patiemment qu'il reprenne sa marche obstinée vers le solstice d'été en griffant chaque crépuscule d'une présence différente à mes yeux attentifs
En attendant, nos étranges lucarnes bruissent du bruit immuable des vélos lancés à l'assaut d'un autre tour de France et bientôt sur les plages bretonnes vers lesquelles je tarderai pas à me diriger, je regarderai d'un œil impartial les silhouettes des jolies vacancières posées là comme un défi au temps qui passe en conquérantes intrépides des embruns qui les fouettent et à qui elles font concurrence en terme de légèreté...
Claude
