
MES CENDRES
Après ma mort
Je voudrais qu’une part
De mes cendres
Parte mélangée
à la crinière d’un cheval
Pour y griffer
Les lits du vent
Après ma mort
Je voudrais qu’une autre
Part
De mes cendres
S’envole
Là-bas, très haut
En direction des nuages
Pour y fertiliser le ciel
Après ma mort
Je voudrais que le reste
De mes cendres
S’attarde un instant
Dans la tiédeur
D’une paume amie
Avant qu’elle
Ne les répande
Pour qu’elles ensemencent
la terre
Claude
4 commentaires:
Très joli
Sic transit gloria mondae...;-))
Gros bisous, Véro
insoutenable de mièvrerie
la poésie est un art difficile, qui prend des années à se peaufiner
pas un après-midi de coin de table
I am nul, t'as raison, Lou, je veux faire le malin et je suis même pas foutu de citer la bonne sentence latine;
Sic transit gloria mundi of course
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